La conjoncture économique de l'année 1990 a offert deux images de la Norvège. La première est celle de la réussite:...
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La conjoncture économique de l'année 1990 a offert deux images de la Norvège.
La
première est celle de la réussite: de nombreuses sociétés ont enregistré des
bénéfices records (Norsk Hydro, Saga Petroleum, Kvaerner etc.), la flotte
marchande (+53% en 1990) est devenue la troisième mondiale et, à la fin de
l'année, 20% des plates-formes de forage pétrolier existantes étaient sous
contrôle norvégien.
L'année a été faste pour le pétrole dont les stocks et la
production ont augmenté.
Les exportations ont continué de croître à un rythme soutenu (+7,2%), en
particulier pour le poisson (+20%).
La hausse du prix du pétrole consécutive à
la crise du Golfe a fait gonfler l'excédent de la balance des paiements (26
milliards de couronnes contre 2 milliards en 1989) et contribué à réduire la
dette extérieure, qui est passée de 20% à 13% du PNB.
La croissance du PIB a été
de 5,6%, l'inflation s'est maintenue à 4,4%, son taux le plus bas depuis 1969,
grâce, entre autres, à une hausse modérée des salaires (5%) et à une forte
croissance de la productivité.
L'autre image est celle d'une économie toujours à la merci des fluctuations des
prix des matières premières, des dangers d'une politique budgétaire expansive
(déficit de 11 milliards de couronnes en 1991) et des restructurations: aucune
amélioration n'a été enregistrée dans la lutte contre le chômage (5% de la
population active).....
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