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La conjoncture économique et sociale est restée morose : croissance de 4,2 % en 2003 ; inflation de 1,2 %...

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« La conjoncture économique et sociale est restée morose : croissance de 4,2 % en 2003 ; inflation de 1,2 % ; pauvreté affectant 56 % de la population ; tensions de trésorerie et crise de liquidités touchant les salariés et les retraités des secteurs public et privé ainsi que les créanciers de l’État ; crises de plusieurs unités industrielles (textile, ciment...), incapables de s’adapter à un environnement économique ouvert. Les pouvoirs publics comptaient sur l’annonce par la France d’un futur contrat de désendettement et de développement (visant à ramener le poids de la dette par rapport au PIB de 25 % à 12 %) pour compenser le fait que le pays n’atteindrait pas avant l’été 2004 (nouvelle échéance officielle) les objectifs fixés dans le cadre de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE), notamment l'accélération des privatisations et des réformes structurelles en matière de gouvernance.

Le gouvernement, dont la cohésion a été mise à mal dans différentes politiques sectorielles (travaux publics, sécurité publique...), semblait paralysé par l’absence d’orientations claires et la perspective de l’élection présidentielle d'octobre 2004. Cette échéance, à laquelle se préparait le président sortant Paul Biya (au pouvoir depuis 1982), mobilisait les champs administratifs et politiques : nomination des membres de l’Observatoire national des élections (créé en décembre 2000) par le chef de l'État ; adoption par l'Assemblée nationale des projets de lois relatifs à l'organisation et au fonctionnement de la Chambre des comptes et du Conseil constitutionnel ; refonte des listes électorales unilatéralement décidée par le ministre de l’Administration territoriale ; tournées provinciales de membres du gouvernement et des responsables administratifs ; multiplication d’appels à.... »

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