LA CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT LA CONNAISSANCE DU VIVANT • Les origines de la science du vivant Aristote (Seconds Analytiques,...
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LA CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT
LA CONNAISSANCE DU VIVANT
• Les origines de la science du vivant
Aristote (Seconds Analytiques, livre Il ch.
XIX) estime que l'expérience,
même en stade simple, n'est jamais pure.
« Ce sensible auquel je m'attache,
renvoie déjà à quelque chose d'universel» et Kant insiste sur ce point.
L'empirisme est rigoureux parce qu'il substitue à l'être la relation, et au donné
sensible la fonction.
De plus, l'expérience exige des processus concrets, des
lois du langage et un effort dialectique que Platon (République) imagine : « Je
me détourne du sensible, je contemple le bien suprême.
Je veux rendre raison
du devenir sensiJ;,le.
» Mais, en lui-même, ce donné n'a jamais rien prouvé.
• D'Alembert�-- article «expérimental» dans I'Encyclopédie
La France avait des universités depuis fort longtemps quand apparaît la
philosophie expérimentale.
Pour cette raison, l'Académie des Sciences créée
et constituée en 1666 se proclame d'abord aristotélicienne et expérimentale.
En revanche, dans les autres pays européens, des universités spéciales se
fondent pour cette science nouvelle du vivant (ainsi Leyde 1575, Groningue
1614).
Et nous assistons à une révolution scientifique, tantôt bouleversant
del!_ institutions réelles, tantôt inspirant d'autres mouvements.
• La science du vivant: un laboratoire
Entre la matière et la vie, nous notons une continuité.
Le Xlx'° avait réussi
la synthèse des corps chimiques organiques (urée, par exemple, en 1828) et
au XX8 les nuclée-protéines semblent se comporter en organismes vivants.
Et grâce à l'embryologie expérimentale, on a constaté que certaines
substances chimiques peuvent se substituer aux centres qui permettent le
développement de l"œuf, puis de l'embryon.
• L'évolution des êtres vivants
Nous sommes face à une double série de problèmes : les espèces évoluent,
mais aussi l"organjsme individuel.
Cette ontogénèse correspond à celle de son
espèce.
Et nous sommes amenés à reconnaître que tout s'organise « comme
si » un principe de finalité dirigeait et harmonisait le développement vers la
réalisation du type spécifique.
L'espèce n'existe pas en soi, mais elle se
réalise dans des individus et chacun de ces individus ajoute à l'espèce des
modalités qui lui sont propres.
On s'habitue à voir dans l'espèce une sorte
d'idée régulatrice du développement, une sorte de ligne de force.
Et, on note
que les hasards des combinaisons organisent et normalisent l'arrivée des
nouveaux.
On voit que l'évolution se bloque à un certain stade, et nous
connaissons des espèces....
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