La décision annoncée par le président Ernesto Pérez Balladares le 1er novembre 1995 de doubler les traitements des ministres au...
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La décision annoncée par le président Ernesto Pérez Balladares le 1er novembre
1995 de doubler les traitements des ministres au moment où de nombreux Panaméens
se battaient pour survivre a été vécue comme une provocation.
La Constitution
stipulant que les députés, les magistrats de la Cour suprême, les procureurs de
la République et le directeur de la police doivent recevoir le même salaire
qu'un ministre, cette décision venait de surcroît peser sur les finances
publiques.
Cet épisode n'a pu qu'alimenter le cynisme des Panaméens à l'égard
d'un système politique déjà rongé par la corruption.
Le problème du statut de la zone du canal de Panama jusqu'alors concédé aux
États-Unis a été au centre des débats.
Le traité Torrijos-Carter prévoyant la
dévolution à l'État panaméen de son administration et des installations
militaires au 31 décembre 1999, divers scénarios ont été imaginés.
En mars 1996,
une étude a révélé que la fermeture des bases militaires nord-américaines ferait
perdre environ 180 millions de dollars à Panama.
Afin de compenser ces pertes
probables, le gouvernement a lancé une grande campagne pour attirer des
investissements, notamment asiatiques.
Taïwan a répondu favorablement en
annonçant l'installation de parcs industriels pouvant engendrer la création de 7
000 emplois.
Les Panaméens ont-ils oublié les événements de décembre 1989 qui
avaient vu des militaires nord-américains intervenir dans....
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