Devoir de Philosophie

La description du paysage et les sentiments de l'auteur. José-María de Heredia, « Soleil couchant » Les ajoncs éclatants, parure...

Extrait du document

« La description du paysage et les sentiments de l'auteur. José-María de Heredia, « Soleil couchant » Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l'âpre sommet que le couchant allume; Au loin, brillante encor par sa barre d'écume, La mer sans fin commence où la terre finit. A mes pieds, c'est la nuit, le silence.

Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume; Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Océan s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. => Sonnet. **** Paul VERLAINE, Poèmes saturniens, « Soleils couchants ». Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves La description du paysage et les sentiments de l'auteur. José-María de Heredia, « Soleil couchant » Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l'âpre sommet que le couchant allume; Au loin, brillante encor par sa barre d'écume, La mer sans fin commence où la terre finit. A mes pieds, c'est la nuit, le silence.

Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume; Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Océan s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. => Sonnet. **** Paul VERLAINE, Poèmes saturniens, « Soleils couchants ». Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils À des grands soleils Couchants sur les grèves. • Les deux poèmes parlent du coucher du soleil > qui symbolise aussi le temps qui passe, la mort… (cf.

Hugo). • Verlaine > « soleils couchants » au pluriel > le paysage n'est pas à prendre au pied de la lettre, il s'agit d'un paysage rêvé, reflet d'un état d'âme.

VS Heredia titre au singulier, comme s’il décrivait.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓