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La diversité des démarches scientifiques ■ LA CONNAISSANCE DU VIVANT. REPÈRES LE VIVANT REQUIERT-IL UN PRINCIPE SPÉCIFIQUE D'EXPLICATION 7 QUELQUES...

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« La diversité des démarches scientifiques ■ LA CONNAISSANCE DU VIVANT. REPÈRES LE VIVANT REQUIERT-IL UN PRINCIPE SPÉCIFIQUE D'EXPLICATION 7 QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION SUR L'HISTOIRE DE LA PENSÉE BIOLOGIQUE. • La vie et le vivant : quelques remarques sur la portée des termes. On a longtemps cherché à identifier un principe vital spécifique, irréductible aux lois de la matière.

Une telle attitude prend racine dans le spiritualisme traditionnel - et dans la thématisation religieuse du « principe de vie» comme souffle divin, force mystérieuse ayant fait l'objet d'un acte créateur particulier (cf.

les deux récits de la Création dans la Genèse, Bible, Ancien Testament).

Très tôt cepen­ dant, l'observation de la multiplicité des êtres vivants a donné à l'homme l'idée d'élaborer une classification méthodique qui procéde­ rait par définition de caractères communs et de différences, et per­ mettrait d'accueillir toutes les données recensées.

Ainsi a pris forme le projet aristotélicien d'une « histoire des animaux!! (en grec, le mot historia signifie d'abord « recensement de l'observable, description, reportage»).

La grille logique élaborée à cette occasion par Aristote (genre, espèce, différence spécifique, etc.) est restée très longtemps en usage.

De fait, l'attitude scientifique qui consiste à recenser I'ob­ servable, à opérer des comparaisons pour définir des classes en dé­ gageant des caractères communs, voire des propriétés distinctives, refuse le présupposé d'un principe général (« la vie») connoté à la fois de mystère et de transcendance (cf.

le thème chrétien de « l'im- 162 des visiteurs étrangers qui, l'ayant trouvé se chauffant au feu de sa cui­ sine, hésitaient à entrer, fit cette remarque : • Entrez, il y a des dieux aussi dans la cuisine».

Eh bien, de même, entrons sans dégoût dans l'étude de chaque espèce animale : en chacune, il y a de la nature et de la beauté.

Ce n'est pas le hasard, mais la finalité qui règne dans les œuvres de la nature et à un haut degré: or, !a finalité qui régit !a constitution ou !a production d'un être est précisément ce qui donne lieu à la beauté.

» ARISTOTE [ROUEN COE) Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en.... »

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