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La fonction du début du film Qu'apporte au récit le début du film ajouté par Bertrand Tavernier? Le corrigé suivant...

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« La fonction du début du film Qu'apporte au récit le début du film ajouté par Bertrand Tavernier? Le corrigé suivant est présenté sous forme de plan détaillé.

Les titres de parties.

les mises en valeur de certains termes ne doivent en aucun cas figurer dans votre copie. DÉMARRONS ENSEMBLE 1 Il est notoire que le film de B.

Tavernier est davantage une réécriture qu'une simple adaptation. 1 Durant la préparation de cette épreuve, une étude détaillée des similitudes et des différences entre la nouvelle et le film doit avoir été faite.

Parmi ces diffé-­ rences, l'incipit ajouté par Tavernier est suffisamment dramatique pour que les lecteurs-spectateurs aient pris conscience de son importance.

D'autant que le réalisateur s'en explique largement dans le commentaire qu'il fait de son propre film [voir les bonus du DVD). 1 C'est grâce à toutes ces informations rassemblées que la question pourra être traitée sans lacune, en cherchant les visées de ce passage ajouté. INTRODUCTION 1 Alors que l'incipit du récit s'ouvre directement sur la passion entre Guise et Mlle de Mézières, et le mariage de celle-ci, le film choisit un détour qui, selon le réalisateur, lui a été inspiré par la première phrase de Mme de Lafayette: « Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l'amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres, et d'en cau­ ser beaucoup dans son empire.

» (p.

19). 1 B.

Tavernier a déclaré qu'il avait voulu cette scène de fin de combat sur un champ de bataille, et qu'il l'avait écrite lui-même.

C'est dire l'importance qu'il lui accordait.

Parmi les différents passages ajoutés dans le film, ce début est sans nul doute le plus spectaculaire.

Il permet de mettre en images la vio­ lence du contexte historique et politique du récit, et de focaliser l'attention sur le personnage de Chabannes. DÉVELOPPEMENT POINT MÉTHODE Bâtir le développement d'une question sur 8 points Pour les questions sur 8 points, un développement en deux parties suffit, à condi­ tion de structurer chaque partie par plusieurs sous-parties. La réalité des guerres de religion 1 Mis à part la première phrase, les allusions aux guerres de religion, qui se déroulent en alternance avec des périodes de paix, sont discrètes dans la nouvelle.

Elles permettent de justifier les départs et les retours du prince de Montpensier, et ses absences ou présences auprès de sa femme.

Elles offrent aussi aux protagonistes - Anjou, Guise, Montpensier, tous catholiques - une possibilité de s'illustrer glorieusement en montrant leur bravoure et leur valeur militaire.

Mais simple arrière-plan, elles ponctuent le récit et ne sont pas en elles-mêmes un sujet d'explications ni de descriptions.

I:auteur men­ tionne des noms de batailles importantes comme Jarnac ou Moncontour, et de personnalités politiques qui y ont pris part comme le prince de Condé ou l'amiral de Châtillon.

Il n'en donne aucun détail particulier. 1 Dans le film, la guerre est beaucoup plus présente, montrée explicitement dans sa violence et son inhumanité. 1 Et cela dès l'ouverture : le champ de bataille montre des cadavres et des blessés.

Quelques cavaliers poursuivent des ennemis en fuite, ou à terre, qui sont achevés sans pitié.

Impossible de savoir dans quel camp - catholiques ou huguenots - l'on se trouve puisque, comme l'explique l'historien conseiller du film, il n'y avait pas d'uniforme et souvent on ne savait pas si on combattait un ennemi ou un allié.

Les chevaux s'effondrent, eux aussi pris pour cibles.

Les épées perforent et tranchent.

On piétine dans la boue.

Le sang coule.

Tavernier veut montrer la vérité des combats, leur.... »

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