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La Fontaine conclue « le lion amoureux » (fables IV.1) par ces mots : « Si la vérité vous offense,...

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« La Fontaine conclue « le lion amoureux » (fables IV.1) par ces mots : « Si la vérité vous offense, la Fable au moins se peut souffrir ».

Qu'en pensez-vous ? Vous répondrez à cette question en fondant votre réflexion sur les textes du corpus et les autres formes argumentatives que vous connaissez (essai, dialogue, conte philosophique, utopie). La Fontaine conclue « le lion amoureux » (fables IV.1) par ces mots : « Si la vérité vous offense, la Fable au moins se peut souffrir ».

Qu'en pensez-vous ? Vous répondrez à cette question en fondant votre réflexion sur les textes du corpus et les autres formes argumentatives que vous connaissez (essai, dialogue, conte philosophique, utopie). => Quel(s) genre(s) littéraire(s) permettent la meilleure prise de conscience par le lecteur ? Comment convaincre ? Quels sont les outils littéraires, les genres que l’auteur peut utiliser afin d’être le plus persuasif possible ? I- Les genres dédiés à l’argumentation Traditionnellement, l’argumentation trouve son lieu d’expression dans les genres « sérieux » : A- Le dialogue Dialoguer, c'est tenter de convaincre, de persuader son interlocuteur (cf.

le dialogue chez Socrate) : cela est reproduit à l’écrit par l’auteur => lecteur amené à réfléchir et/ou à ce qu’il adhère à la thèse défendue.

Multiplicités des thèmes abordés et notions (bien/mal, beau/laid…). Cf Entretien d'un père avec ses enfants (ex : question de respect du Serment d'Hippocrate : un criminel mérite t-il d'être soigné ?) : Diderot => aucun des personnages n'est censé représenter la pensée de l'auteur à lui seul : c'est sa réflexion intégrale qui est illustrée. B- La correspondance Correspondance qui contient un discours.

Par la forme de la lettre, adressée ou pas, l’auteur donne son idée, développe un sujet, une thèse.

Cf.

Les Provinciales de Pascal qui défendent le jansénisme ou Les Lettres philosophiques de Voltaire : la lettre est un moyen d’exprimer haut et fort des positions politiques, ses idées philosophiques. Cf « Lettre sur le commerce » de Voltaire => éloge de la société anglaise qui travaille vs les Français et les Anglais C- L’essai Le lieu privilégié de l’expression et du développement des idées abstraites => l’essai. • Domaine : histoire, économie, politique, science, pédagogie…=>discours, qui peut prendre de multiples formes, où l’auteur affiche souvent son point de vue => registre didactique puisqu’il propose un enseignement ou un partage de connaissances en un discours structuré – plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet précis. • Les Caractères de La Bruyère : volonté de convaincre => construire un raisonnement, utilise la logique comme arme privilégiée – ex : opposition entre l'état de Paix et la guerre. ∆) Le dialogue mais aussi la correspondance et surtout l’essai sont tout à fait appropriés à l’expression de notions morales ou abstraites.

Toutefois, ces genres restent ardus et donc peuvent ne pas toucher tout le monde.

C’est pourquoi de nombreux auteurs ont recourt à la fiction : II- Une littérature argumentative indirecte Les auteurs sont parvenus à exprimer les notions abstraites, à dénoncer des injustices ou à montrer des vices à travers des textes a priori plus simples. A- Le théâtre, la comédie • Molière, comédien moraliste : écrivait ses comédies afin de faire prendre conscience au spectateur de ses défauts.

Il mettait donc en scène nos travers afin que nous en prenions conscience et que nous y remédions. • Moraliste.

Représente sur scène nos défauts pour que nous en prenions conscience et que nous y remédions.

L’Avare : le spectateur qui voit Harpagon et son argent, son « cher ami » prend conscience du défaut de l’avare, réalise qu’il est lui-même avare et donc décide de ne plus l’être.

Molière veut corriger les vices des hommes par le rire. Le public est sollicité, sommé de juger les situations, les discours et les comportements. Ex : par le discours de Marcelline, la mère de Figaro, Beaumarchais interpelle ses contemporains.

(Marcelline[1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l’ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes…). B- La littérature « miroir » de la société Au XIX siècle, le roman voulait être un miroir de la société => dénonciation des injustices e sociales. • Prenez un exemple dans votre corpus, culture… est développez-le.

Cf.

Hugo qui dénonce la misère (Les Misérables) mais aussi la peine de mort (Claude Gueux ; Le Dernier jour d’un condamné).

Cf.

naturalisme de Zola : montre toutes les corruptions, pauvreté, mauvaises conditions de travail… sous le Second Empire. R : Lorsque le narrateur est « je », l’identification est plus forte : Hugo utilise donc cette technique pour dénoncer la peine de mort dans Le Dernier jour d’un condamné. • Le Dernier jour d’un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l’atrocité de la peine de mort – surtout à la fin puisque le récit s’arrête avec la vit du condamné. Cf.

aussi Matin brun de F.

Pavloff) => miroir, représentation de la montée du nazisme (ou de tout mouvement totalitaire). ∆) Grande force de la fiction.

Le fait de passer par un personnage => le lecteur s’identifie aux peines du personnage et prend conscience du message. C- Le théâtre de l’absurde et les comédies sérieuses • Certains auteurs ont utilisé la comédie comme anti-comédie : le comique, agressif ou burlesque, • La Folle de Chaillot.

Cette comédie est en même temps une satire qui dénonce les méfaits de l’argent, l’appât du gain qui régit la société moderne.

La comédie entraînante avec l’étonnant personnage d’Aurélie parvient à transmettre le.... »

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