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La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur. Qu'en...

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« La Fontaine: Les longs ouvrages me font peur, Loin d'épuiser une matière, Il n'en faut prendre que la fleur.

Qu'en pensez-vous ? I.

Aux ouvrages de longue haleine, il préfère les petits poèmes. 1.

La fable est bien le genre qui lui convenait : « Diversité est sa devise.

» Ce genre lui permet d'adopter successivement et sans s'y attarder, tous les tons : telle fable est un drame ou une comédie, telle autre un fragment d'épopée ou une élégie, etc.

Toutes sont parfaites en leur genre, parce que toutes donnent l'impression de quelque chose de fini, d'achevé, à quoi on ne saurait rien souhaiter.

De plus, poète éminemment « personnel », il peut, dans la fable, plus que dans tout autre genre, se révéler tout entier, nous faire des confidences, nous dire ses joies, ses voeux, ses regrets. 2.

Comme pour ses contemporains, la règle suprême, la règle de toutes les règles, c'est de plaire.

Or, comment plaire quand on s'ennuie soi-même ? Il se sentait peu fait pour le genre sérieux.

Son poème sur la captivité de Saint-Marc est un vrai pensum.

Ses comédies sont légères, spirituelles, gracieuses, mais sans profondeur.

Il ne sait pas animer des personnages distincts de lui.

Son roman, Psyché, est plein de charmes, mais, sans doute, il n'aurait eu ni le souffle ni le courage nécessaires pour composer en vers une oeuvre aussi longue. II.

C'est, d'ailleurs, chez lui, un principe.

« Loin d'épuiser une matière,...

» Quelque matière qu'il traite, il n'en prend que la fleur.

On trouve chez lui cette élégante brièveté qu'il loue.... »

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