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□ La France dans la Seconde Guerre mondiale a. La définition du sujet Les termes composant le libellé du sujet...

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« □ La France dans la Seconde Guerre mondiale a.

La définition du sujet Les termes composant le libellé du sujet sont à soupeser avec prudence pour délimiter le champ de la question posée. - laFrance Que représente la France dans l'optique du sujet? un espace géographique ➔ un territoire - une population ➔ une nation - un régime politique -+ une État démocratique Le sujet invite à prendre en compte les trois aspects du terme. - la Seconde Guerre mondiale · Ce conflit constitue : - un événement se déroulant sur six ans 3 septembre 1939: déclaration de guerre 2 septembre 1945: capitulation du Japon - un événement européen prenant bientôt une dimension univer­ selle. - dans La préposition est importante.

Elle implique l'analyse de plusieurs domaines d'investigation : - la participation du pays à la ·guerre - le territoire national comme lieu d'opérations militaires · - l'évolution du pays liée au déroulement du conflit Ces remarques préalables permettent d'éviter de partir sur des fausses pistes et d'avoir une vision restrictive du sujet Celui-là ne se résume pas à traiter : la participation de la France à la Seconde Guerre mondiale - la Seconde Guerre mondiale en France b.

La problématique Interroger le sujet La France participe à la guerre : Pourquoi? Contexte de 1939 (les alliances militaires, les agressions hitlériennes, l'évolution diplomatique). Comment? Hésitation de l'opinion et des gouvernements. Défaite militaire. Effondrement du pays et occupation Alors? Conséquence de la défaite : la France doit se situer par rapport au vainqueur. Comment? Premier débat : Armistice/Poursuite de la guerre. Réponse : Arrivée de Pétain au pouvoir et signature de l'armistice. Deuxième débat : Collaboration/Résistance Réponse : Choix d'une collaboration d'État entraînant la montée de la Résistance. La France prend à nouveau part au conflit : Comment? Alors? A l'intérieur du pays A l'extérieur La France retrouve son rang Dégager la problématique La guerre constitue pour la France un passage de l'ombre à la lumière. Structurer la problématique La défaite provoque l'effacement de la France. La Résistance favorise son retour parmi les grandes puissances. c.

L'élaboration du plan Les grandes idées du plan 1.

L'effacement de la France. 1.

d'une guerre non voulue à une défaite 2.

l'occupation de la France Il.

Le retour au rang des grandes nations. 1.

la Résistance 2.

la participation à la victoire Mobilisation des connaissances (p.

44) - Le plan détaillé (p.

44) d.

Conclusion Le sursaut illustré dès le 18 juin 1940 et concrétisé par l'effort tant de la résistance intérieure que des Français libres, a pennis à la France de figurer au rang des vainqueurs.

La France retrouve sa place de grande puissance.

Elle reçoit une zone d'occupation en Allemagne en dépit de la mauvaise volonté soviétique et un siège de membre pennanent au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies. L'absence de la France à la conférence de Yalta traduit néanmoins un glissement du pays dans la hiérarchie des grandes puissances.

L'effort de reconstruction et de modernisation économique entamé par la N• République puis la politique d'indépendance nationale menée par le général de Gaulle redonnent au pays une image plus respectée dans le monde. e.

Introduction Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris.

Commencée le 10 mai, l'offensive allemande provoque en un mois l'effondrement total du pays. La signature de l'annistice par le gouvernement du maréchal Pétain place la France dans une sujétion très étroite vis-à-vis de l'Allemagne.

La guerre continue sans la France réduite à l'occupation.

En 1945, la France se situe parmi les vainqueurs de la guerre.

Le second conflit mondial constitue donc pour la France un long cheminement de l'ombre à la lumière. Non voulue, mal préparée, la guerre a mis en évidence le désarroi moral d'une population qui n'a jamais surmonté le choc de 1914-1918.

La chute de la ID• République et la mise en place du régime de Vichy sanctionnent cet échec.

La mondialisation progressive du conflit empêche la France de se soustraire à la guerre.

La résistance à l'occupant nazi longue à se manifester, se développe à partir de 1941.

Elle pennet à la France libre sous la conduite du général de Gaulle de participer à l'effort de guerre allié et de passer du rang de pays vaincu à celui de pays vainqueur. Plan détaillé Mobilisation des connaissances Les séquelles d première guerre ~ m ol n da i a l e ~ I.

L'effacement de la France Le pacifisme L'absence de consensus 1.

De l'incertitude à l'effondrement (1939-1940) L'absence d'enjeux ~=,,,....,.__ une guerre subie L'isolement diplomatique ~ La prudence des gouvernements un attentisme dangereux La guerre germano-polonaise --============= -~.----------====="""- - - La drôle déclaration de gu,ce~rre:_===============~~~-La de guerre n un désastre militaire L'offensive a l l e m a n d e ~ La défaite française 2.

La France occupée (1940-1944) -;:::~-;::~================-- - L'armistice Les pleins pouvoirs à Pétain La Révolution nati.oo~nal~e-================~-La collaboration La radicalisation du régime Le débarquement américain en Afrique du Nord la fin de la IIIe République Le régime de Vichy: une fiction d'indépendance (1940-1942) La France, satellite de l'Allemagne (1942-1944) II.

Le retour au rang des grandes nations - L'appel du 18 juin - - Les débuts de la Résistance intérieure Le mécontentement des F r a n ç a i ~ La guerre germano-soviétique L'entrée des communistes dans la Résistance L'évolution des formes d'action La légitimité de De Gaulle Le moyens d'action de De Gaulle LeC.N.R. Les premiers succès des Français libres Le débarquement de N o r m ~ a n d i e L'action de la Résistance La libération de Paris La libération du reste de la France De Gaulle au pouvoir La France présente lors de la capitulation allemande L'octroi d'une zone d'occupation 1.

Le refus de la défaite : la Résistance -----------===~- - - des débuts difficiles - le tournant de 1941 la conquête de la légitimité 2.

La participation à la victoire alliée - à l'extérieur : la France libre au combat à l'intérieur : le poids de la Résistance - la reconnaissance internationale f Développement Les souvenirs douloureux de la première guerre mondiale marquent encore profondément les esprits en France vers la fin des années trente.

Le bilan des pertes humaines et l'ampleur des destructions subies expliquent la prudence des gouvernements français en matière de politique ·extérieure et l'importance du courant pacifiste.

L'absence de consensus dans la population quant à la priorité des menaces (le nazisme ou le bolchevisme) et l'absence d'enjeux aussi évidents qu'en 1914 permettent de comprendre l'incertitude française.

M.

Déat en posant dans «l'Œuvre» la question : «Faut-il mourir pour Dantzig ?» exprime un sentiment largement partagé dans l'opinion.

Cette attitude timorée a entraîné un isolement diplomatique progressif du pays.

La reculade de Munich en septembre 1938 a découragé nos partenaires de la Petite Alliance (Yougoslavie et Roumanie) et favorisé en partie la signature du pacte de non-agression germano-soviétique d'août 1939. L'entrée des chars allemands en Pologne le 1erseptenibre 1939 amèneenfm une riposte.

La France à la suite de l'Angleterre déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre.

Cantonnée derrière les fortifièations de la ligne Maginot, l'armée française se refuse à toute initiative d'envergure pendant les huit mois de la «drôle de guerre» laissantla Wehrmacht liquider la résistance nationale polonaise.

Cette inaction achève de miner le moral d'une armée déjà peu motivée.

J.P.

Sartre dans ses «Carnets de la drôle de guerre» restitue avec beaucoup de franchise l'état d'esprit des combattants. La brutalité de l'offensive allemande au matin du 10 mai 1940 met cruelle- · ment en lumière la faillite du dispositif stratégique français.

La percée des blindés du général Guderian à travers le massif des Ardennes coupe en deux le réseau défensif français et permet d'encercler sur les plages de Dunkerque troupes françaises et anglaises contraintes à rembarquer jusqu'au 3 juin dans une pagaille généralisée.

La polémique soulevée par le maréchal Pétain quant à l'infériorité de l'armée française en matériel a suscité bien des controverses.

Les travaux des historiens de la seconde guerre mondiale ont établi que cette infériorité tenait plus à l'utilisation du matériel qu'à une différence quantitative marquée sauf pour les blindés lourds et l'aviation.

L'option défensive retenue impliquait un éparpillement des engins blindés entre les différentes divisions.

La stratégie offensive allemande (Blitzkrieg) fondée sur une conquête rapide du terrain par un emploi combiné de l'aviation et des blindés dégageant un espace pour l'acheminement rapide des soldats en camions, vint contrarier des plans qui n'avaient pas suffisamment tenu compte de l'évolution de la technologie militaire.

Le départ du gouvernement de Paris le 10 juin et l'exode de millions de civils sur les routes traduisent l'ampleur de la débâcle.

Les discussions à l'intérieur du gouvernement tournent à l'avantage du maréchal Pétain partisan d'une cessation des combats.

P.

Reynaud favorable au transfert du gouvernement en Afrique du Nord et à une poursuite de la guerre démissionne le 16 juin.

Pétain devenu Président du conseil entre en contact avec les Allemands et signe l'armistice à Rethondes le 22 juin. Le maréchal Pétain souhaite exploiter politiquement cette siti.Iation nouvelle: les deux assemblées sont convoquées à Vichy.

Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale se dessaisit de ses prérogatives et donne pouvoir au gouvernement par 569 voix contre 80 de promulguer une nouvelle constitution.

Ce vote met un terme à la III République : née de la défaite de 1870, elle ne résiste pas à l'effondrement militaire du pays de juin 1940.

Pétain devient le chef de l'État français.

Le maréchal bénéficie d'une immense popularité : les Français dans leur désarroi se rattachent à l'image du héros de Verdun.

Il bénéficie d'une large reconnaissance internationale (32 pays dont les États-Unis et !'U.R.S.S.).

Si son autorité ne s'exerce que sur la moitié sud du pays, le nord étant occupé, il conserve le contrôle de la flotte basée à Toulon et celui de l'Empire. Pétain concentre entre ses mains le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Il exerce un pouvoir personnel sans limite : ses ministres sont de simples commis, l'administration est épurée.

Le principe électif est remis en cause : les deux assemblées ne sont plus réunies, les conseils municipaux sont dissous, des hommes politiques sont arrêtés.

Pétain entend promouvoir une politique de révolution nationale pour lutter contre la décadence qui affecte à ses yeux le pays.

Cette politique s'articule autour de la défense de trois valeurs : le Travail, la Famille et la Patrie.

L'organisation.... »

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