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La France reprend sa place parmi les puissances victorieuses C'est en France que l'on trouve le mouvement de résistance le...

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« La France reprend sa place parmi les puissances victorieuses C'est en France que l'on trouve le mouvement de résistance le plus important d'Europe occidentale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Devenue une organisation nationale, elle enregistre à partir de 1943 des succès, qu'elle paye de nombreuses victimes.

Malgré des tensions internes, la Résistance fédère les différentes tendances politiques contre l'ennemi commun.

Après la guerre, elle forme la base de la naissance d'une nouvelle France libre. Officiellement, la guerre, de courte durée, se termine en France par l'armistice du 22 juin 1940.

Les vainqueurs occupent la moitié nord du pays et la côte Atlantique.

Le sud-est et le sud forment ce que l'on appelle la zone libre, séparée de la France occupée par la ligne de démarcation.

L'État français, conserve un gouvernement et une administration propres sous l'autorité du maréchal Philippe Pétain.

Il s'installe dans la zone libre à Vichy.

Pétain, héros de Verdun, veut protéger autant que possible les intérêts de la France face à l'occupant et doit, pour se faire, accepter une certaine collaboration. Ainsi, la résistance française doit dès le départ combattre deux adversaires.

Sa tâche est d'autant plus difficile qu'au début, la majorité des Français soutient Pétain et que les communistes, liés par le pacte de non-agression entre Hitler et Staline, ne se rallient pas au mouvement. Les débuts. Pendant longtemps, on ne peut pas parler de résistance organisée.

Les actions sont limitées à des attentats isolés et sporadiques.

Ce n'est qu'au cours de l'année 1941 que se constituent les premiers groupes dotés d'objectifs politiques.

Dans la France de Vichy, la résistance s'apparente plutôt à la gauche car le gouvernement est soutenu par les conservateurs; dans la zone occupée, la résistance représente en revanche toutes les tendances politiques. Parmi les groupes les plus connus, on peut citer au sud Combat, chrétien-démocrate, et Francs-Tireurs, radical-socialiste, et au nord, l'Organisation civile et militaire, composée d'officiers supérieurs et de forces dirigeantes civiles, ainsi que Libération-nord, socialiste. La résistance est considérablement renforcée lorsque le Parti Communiste Français (PCF) vient la rejoindre.

Malgré la politique officielle du Parti, de plus en plus de ses membres participent au combat, la direction clandestine du PCF doit donc changer sa position.

En mai 1941, un mois avant l'attaque allemande de l'Union soviétique, le PCF cherche à prendre contact avec la résistance et annonce son nouvel objectif: un «front national du combat pour l'indépendance».

Le déclenchement de l'opération Barbarossa, le 22 juin 1941, permet aux communistes d'apporter à la résistance leur expérience de la clandestinité.

Dirigés par Charles Tillon, ils créent le groupe de résistance le plus efficace au plan militaire, les Francs-Tireurs et partisans, FTP. La montée en puissance. Les occupants eux-mêmes sont responsables du développement de la résistance en France.

Les exécutions d'otages censées venger les soldats allemands victimes d'attentats choquent la population et augmentent le nombre de ralliements. Pendant ce temps, le régime du maréchal Pétain perd la face en envoyant 75000 juifs en déportation et l'occupation de la zone libre par la Wehrmacht en novembre 1942 ruine définitivement l'illusion d'un État français indépendant. L'exaspération augmente encore lorsque Vichy, sous la pression allemande, introduit le service du travail obligatoire (STO) qui envoie en Allemagne tous les hommes âgés de 21 à 23 ans.

En outre, au début de 1943, une milice est créée qui s'avère extrêmement brutale dans la répression des résistants.

Les mouvements clandestins attirent donc autant ceux qui veulent échapper au STO que ceux qui sont déçus par Vichy.

Fin 1943, le nombre de leurs membres a quasiment doublé, passant à 40000.

À la fin de l'été 1944, plus de 100000 personnes font de la résistance active. Toutefois, la Résistance n'est pas un mouvement massif.

Elle évolue dans un cercle croissant de sympathisants, et de plus en plus de gens la soutiennent. Une presse clandestine active se développe dont le tirage atteint 2 millions d'exemplaires, mais qui touche en fait bien plus de lecteurs.

Mais le nombre important de dénonciations montre toutefois combien la France reste divisée. Compte tenu de ce recrutement, les actions de la Résistance prennent de l'ampleur à partir de l'été 1943: actes de sabotage, transmission d'informations militaires et aide aux prisonniers de guerre évadés.

Dans l'administration et les chemins de fer, on assiste à l'émergence de réseaux de résistance très structurés qui atteint pour la première fois des dimensions militaires: les combattants du maquis, cachés dans les Alpes et le Massif Central, affrontent désormais les soldats allemands dans des combats armés. Le Conseil national de la Résistance. La résistance ne devient réellement dangereuse pour.... »

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