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La galène

Publié le 18/10/2013

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Commence alors le travail proprement dit. Le minerai, qui forme des filons pris dans une gangue noir et blanc, est d'une belle couleur gris foncé à éclat métallique. Une fois le travail de prospection achevé et les veines répertoriées, les ouvriers creusent le sol et aménagent des galeries souvent étroites. Certaines atteignent 30 m de profondeur et les boyaux dépassent souvent 100 mètres. Les mineurs de fond ne

« voient que très peu la lumiè­ re du jour.

Une fois les pa­ niers en osier remplis de ro­ ches concassées, les ouvriers restés à la surface les remon­ tent à l'aide de cordes.

Il est facile de comprendre pour­ quoi les équipes de mineurs se remplacent par rotation.

Le travail d'extraction est pé­ nible et l'atmosphère suffo­ cante.

Pour travailler les fi­ lons, les ouvriers emploient des pics et des percuteurs en pierre dure .

Une fois les blocs de galène remontés à la sur­ face, on les dégage de leur gangue pour obtenir des pé­ pites, lesquelles sont achemi­ nées vers la vallée à dos d'âne.

U1, des artisans les ré- duisent en poudre pour les transformer en un fard noir prêt à la consommation quo ­ tidienne des Égyptiens, tou­ tes classes confondues .

Un sanctuaire en plein désert L es archéologues ont dé­ couvert sur le site du Ge­ bel Zeit, un petit sanctuaire consacré au culte de divinités susceptibles de les aider dans leur tâche.

Cet espace sacré, délimité par un mur circulai­ re en pierres sèches, mesure près de 7 m de diamètre.

A l'intérieur de cet enclos se trouve un second espace rec­ tangulaire au bout duquel se dresse une pierre levée en-. »

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