La liberté est-elle un fait ? Si on ne peut connaître l'homme que comme détenniné, on peut toujours penser la...
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La liberté est-elle un fait ?
Si on ne peut connaître l'homme que comme détenniné,
on peut toujours penser la liberté comme une possibilité.
Tout se passe, d'ailleurs, dans la pratique comme si nous
considérions nous-mêmes l'homme comme libre.
Un
homme a-t-il commis un crime? On pourra toujours trouver
des causes à son acte, mais nous ne l'innocenterons pas pour
autant.
En le déclarant coupable (avec ou sans circonstances
atténuantes), nous affirmons, en fait, qu'au moment où il a
commis cet acte, il pouvait, malgré tout son passé, ne pas le
commettre.
On sait que Kant considère la causalité, non
comme une réalité objective, mais comme un a priori de
l'entendement humain.
D'où l'idée que l'homme ne connaît
pas la réalité en soi mais seulement la réalité phénoménale.
D'où l'idée que la véritable nature de l'homme n'est pas
celle que nous connaissons théoriquement et l'affirmation de
la possibilité d'une liberté transcendantale.
Il y a, en
l'homme, une volonté libre qui peut se déterminer ellemême indépendamment de l'enchaînement temporel de sa
vie.
Mais comment puis-je savoir que je suis libre ?
Kant répond que la liberté se fonde sur l'impératif
catégorique: « Je dois».
« Je dois, donc je puis», c'est-àdire que je suis capable d'agir par une détermination qui ne
vienne que de moi.
La raison ne peut me commander d'obéir
à la loi morale que si j'ai la possibilité d'y obéir.
Dans le cas
contraire, la raison se contredirait.
Il suffit donc d'invoquer
l'accord de la raison avec elle-même pour déduire du devoir
la liberté.
D'ailleurs, s'il est....
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