LA LIBERTÉ ET LA SOCIÉTÉ • Sen� politique de la liberté De même qu'on parle d'absence de contrainte pour définir...
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LA LIBERTÉ ET LA SOCIÉTÉ
• Sen� politique de la liberté
De même qu'on parle d'absence de contrainte pour définir la liberté
physique, de même la liberté sociale et politique se définit par la disparition
de tous les empêchements de tous ordres.
Ainsi l'article XI.de la Déclaration
des Droits de l'Homme précise : « La libre communication des pensées et
des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la fol » L'individu, les groupes sociaux
exigent des gouvernements, des droits sur les libertés et, peu à peu, les
dirigeants reconnaissent des limites.
Ainsi se forment les libertés de
conscience, la notion de liberté individuelle, celle de réunion, celle d'une
constitution.
Mais l'existence d'une société suppose des contraintes, et l'État
ne peut pas tolérer la licence des mœurs, c'est-à-dire que n'importe qui fasse
n'importe quoi.
Donc l'État impose des contraintes, qui reposent sur des valeurs
appréciées par le groupe.
• Comment établir la liberté ?
Hobbes précise que les sociétés se sont donné des chefs non pour
s'asservir, mais pour défendre les libertés.
Les hommes fixent à un« Tiers»,
qu'ils fabriquent ou qu'ils inventent, le rôle de souverain conservateur des
libertés.
Hier, les individus se rangeaient à l'idée royale, aujourd'hui ils
préconisent la notion de la nation souveraine.
Dans ce contrat social, les
hommes choisissent.
Il y a création d'un pacte, donc discussion et
aménagement autour de la volonté �énérale.
Nous évoluons d'un certain état
de nature et nous fabriquons un Etat civil, où l'instinct se voit subordonné
à la justice et où l'acte est moralisé, jugé.
Rousseau résume en une formule
le passage de l'homme à une étape supérieure :« l'impulsion du seul appétit
est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.
»
Montesquieu s'interroge sur •As trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire.
Car il faut établir des correspondances et des hiérarchies.
Les pouvoirs des
gouvernants risqueraient de favoriser tel ou tel citoyen.
Donc la loi veille à
l'exercice pratique de la liberté.
Elle récuse la déposition d'un seul témoin
parce que cela porte en soi un danger.
De la même façon, la société réfléchit
aux contraintes aliénantes du travail.
Car l'homme a besoin de loisir, non
seulement pour réparer ses forces, mais aussi pour se livrer à d'autres activités.
Marx déclare :« Le règne de la liberté ne commence en réalité que là où cesse
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le travail imposé par le besoin et la nécessité extérieure.
» Et S.
Weil, dans
La condition ouvrière, analyse les raisons de la dégradation du travail dans
l'industrie moderne.
Elle en observe deux: la....
»
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