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La longévité du gouvernement du Premier ministre chrétien-populaire Kjell Magne Bondevik a sans doute été l'élément dominant de l'année 1998-1999....

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« La longévité du gouvernement du Premier ministre chrétien-populaire Kjell Magne Bondevik a sans doute été l'élément dominant de l'année 1998-1999.

La coalition centriste au pouvoir ne bénéficiait, en effet, que de 42 des 165 sièges du Stortinget, le Parlement.

La première menace a été la surchauffe de l'économie après les augmentations de salaires: 6,25 % (secteurs public et privé) en 1998 et 4,5 % négociés pour 1999.

Même LO (Landsorganisasjonen), la confédération syndicale, a admis par la suite que l'accord avait été trop libéral.

Puis, acculé par la chute du prix du pétrole - la Norvège est le deuxième exportateur mondial derrière l'Arabie saoudite -, K.

M.

Bondevik s'est trouvé en si grande difficulté, à la veille de boucler son budget, qu'il en a fait une dépression nerveuse.

Il s'est ainsi retiré des affaires pendant plus de trois semaines en septembre 1998. Par la suite, son budget n'a pu passer qu'avec le soutien du Parti conservateur et du Parti du progrès, la frange populiste et anti-réfugiés de la droite norvégienne.

S'il a dû faire des concessions sur l'ampleur des réductions fiscales souhaitées (1 milliard de dollars au lieu d'1,2 milliard), il a pu sauver son projet d'allocation familiale...

ainsi que son poste.

Au printemps 1999, la couronne avait retrouvé son niveau d'avant la crise de l'été 1998. Côté "or noir", le portefeuille en actions et obligations internationales du Fonds du pétrole s'élevait à 172,1 milliards de couronnes, fin.... »

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