La macroéconomie après Lucas.

« 2(Puis) La reconnaissance du fait que le problème de contrôle optimal est intrinsèquement plus subtil et compliqué quand les acteurs économiques sont rationnels.

Cette questiongénérale inclut le problème de l’inconséquence temporelle des plans optimaux et le besoin de spécifier des règles de politique économique pour calculer la réaction du secteur privé auxchangements de la situation économique. 3(Troisièmement) Le développement de nouvelles techniques économétriques et de simulation pour analyser les modèles dans lesquels les anticipations sont formées rationnellement.En particulier, les modèles dans lesquels les anticipations de variables futures affectent les prix courant requièrent des méthodes d’analyse.

(Ceci est tout aussi important pour lesmodèles partageant beaucoup de caractéristiques keynésiennes traditionnelles). 4.

(Enfin) L’examen attentif de toutes les équations estimées pour voir si elles auraient des chances de changer quand l’environnement politique ou les processus stochastiques desvariables économiques changent.

Les équations qui avaient auparavant été considérées comme des équations structurelles (par exemple les fonctions de consommation) sontmaintenant considérées comme ayant des « structures » qui ne sont pas invariantes aux changements de l’environnement économique.Ces apports ont, pour la plupart, été techniques au sens précis d’une modification des techniques acceptables pour l’analyse économique.

C’est une évolution qui pose un défi et requiertune réorientation de la pensée et des méthodes. La recherche récente dans le domaine des marchés financiers a montré la portée de la décision d’utiliser le principe des anticipations rationnelles comme base pour guider lesrecherches.

Son utilisation fait apparaitre des problèmes difficiles et des questions qui auraient pu ne pas être analysés si on n’avait pas soutenu l’hypothèse que les marchés traitentl’information de façon efficiente.. »