LA MAURITANIE AU XXe SIÈCLE « Occident » de l’histoire coloniale, la Mauritanie, entre Maghreb et Afrique noire occidentale, consacre...
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LA MAURITANIE AU XXe SIÈCLE
« Occident » de l’histoire coloniale, la Mauritanie, entre Maghreb et Afrique
noire occidentale, consacre une double partition : celle des Négro-Africains de
part et d’autre du fleuve Sénégal, et celle des Beydanes - les « Blancs »
(Arabo-Berbères et leurs anciens captifs noirs) en hassanya, l’arabe de la
région - dans l’actuelle Mauritanie et dans l’ex-Sahara espagnol.
En 1891, la
France annexe la rive septentrionale du fleuve Sénégal pour la rattacher à sa
colonie du même nom.
En juin 1900, un accord entre Paris et Madrid définit la
frontière méridionale de l’actuel Sahara occidental comme ligne de partage des
zones d’influence.
Après la mort de l’administrateur civil Xavier Coppolani en
1905, la conquête militaire sous les ordres du colonel Gouraud (1867-1946) prend
le relais d’une appropriation jusqu’alors pacifique.
Territoire d’outre-mer
(TOM) à partir de 1945, sans capitale, car administrée depuis Saint-Louis, au
Sénégal, la Mauritanie accède à l’indépendance le 28 novembre 1960.
« Cendrillon
de l’AOF », l’Afrique occidentale française, elle ne compte alors que 30 km de
route bitumée, un faible taux de scolarisation (5 %), cinq diplômés
universitaires et un seul médecin.
Sa capitale, Nouakchott, n’était qu’un bourg
sur un carrefour de pistes,....
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