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La montée de l’insécurité au nord de l’Ouganda et la dégradation de la situation humanitaire ont mobilisé l’attention des organismes...

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« La montée de l’insécurité au nord de l’Ouganda et la dégradation de la situation humanitaire ont mobilisé l’attention des organismes internationaux autour d’un conflit qui, jusqu’alors, n’avait guère suscité d’intérêt.

Ni l’opération Poing d' , menée par l’armée ougandaise contre les bases arrière de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) au Sud-Soudan depuis février 2004, ni les arrestations, les redditions ou la mort de plusieurs de ses leaders n’ont stoppé les raids meurtriers de la rébellion, regroupée dans les monts Imatong, près de la frontière soudano-ougandaise. En juin 2003, pour la première fois, les attaques de la LRA débordaient des limites de la région acholi pour atteindre le Lango, plus au sud, et le Teso, à l’est.

Avec plus de deux cents morts, le massacre du camp de Barlonyo, en février 2004, affichait l’un des bilans les plus lourds depuis le début du conflit.

Début 2004, plus d’un million et demi de personnes avait rejoint les camps de déplacés internes. Critiqué pour son incapacité à venir à bout de dix-huit ans d’insécurité au nord et pour le comportement de son armée lors de son intervention au Congo (-Kinshasa), le président Yoweri Museveni a répondu aux pressions des bailleurs de fonds par une restructuration majeure du commandement militaire.

En décembre 2003, plusieurs hauts responsables, dont le chef d’état-major James Kazini, l’un des piliers de l’exploitation frauduleuse des gemmes et autres ressources naturelles congolaises au cours du dernier conflit, étaient démis de leurs fonctions pour être traduits devant une cour martiale.

Prudemment, le demi-frère du président, Salim Saleh, démissionnait de son siège de député en réponse aux lourdes accusations qui avaient été retenues contre lui. Au total, 60 officiers.... »

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