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LA MOSAÎQUE INDIENNE lntrodudion L'Inde est le 2e pays au monde par la masse de sa population - un mil­...

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« LA MOSAÎQUE INDIENNE lntrodudion L'Inde est le 2e pays au monde par la masse de sa population - un mil­ liard d'hommes à majorité hindoue - et un des premiers par la densité (300 hablkm2).

L'Inde est un grand ca"efour de peuples et de religions où les rivalités ruinent souvent les efforts de mutations économiques. 0 UNE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE QUI RESTE FORTE La poussée démographique de l'Inde a atteint son maximum histo­ rique entre 1950 et 1980 passant de 350 à 760 M, alors même que le pays parvenait à se dégager du fléau millénaire des famines. ► A.

Une lente stabilisation démographique a.

Vers le milliard d'hommes Avec 27 M de naissances et 9 M de décès par an (taux de natalité de 29 %0), la population de l'Inde, qui augmentait de 2,2 % par an pen­ dant les années 1980, montre un certain tassement de sa croissance avec un taux qui s'établit pour le milieu des années 1990 à 1,9 % et à 1,7 % en 2000.

Ce taux reste cependant encore supérieur à la moyenne mondiale (1,5 % par an). Le taux de mortalité infantile s'établit à 75 %0, (près de 2 M d'enfants de moins d'un an meurent chaque année).

Le nombre d'enfants par femme est encore de 3,2 contre 2,8 pour la moyenne mondiale.

Tout cela préfi­ gure un milliard d'hommes pour l'an 2000 et 1,360 milliard pour 2025. b.

Les programmes de contrôle des naissances L'Inde a été un des premiers pays à lancer des programmes de limita­ tion des naissances dès 1951.

Ces programmes, essentiellement cen­ trés sur la stérilisation des femmes, n'avaient pas été accompagnés d'un développement des services de santé et d'éducation.

C'est pour­ quoi le contrôle des naissances a été largement impopulaire auprès d'un peuple très religieux et constitué de multiples ethnies.

Depuis les années 1990, les programmes intégrés dans une démarche globale de contrôle des naissances sont mieux acceptés. 1 ► B.

Diversité ethnique et hiérarchies sociales, des obstacles au développement ? Avec un territoire de 3 166 400 km2 qui s'étend de la barrière de l'Himalaya à la plaine du Gange et au plateau du Dekkan, et une population d'un milliard d'hommes, l'actuelle Union indienne résulte de la partition de l'Empire britannique des Indes (1947). a.

Une identité nationale assez difficile à saisir On est Bengali, Penjabi, Tamoul avant d'être Indien.

L'Inde demeure fragmentée en de nombreux groupes ethniques, linguistiques et religieux, entre Tamouls, Parsi, chrétiens, musulmans ... • L'hindi est la langue qui compte le plus grand nombre de locuteurs, mais l'Inde possède 15 langues constitutionnelles et 200 langues répertoriées.

Le Sud-Est est dominé par quatre langues dravidiennes, l'Est par trois langues indo-aryennes, l'hindi est la langue des six États du bassin gangétique.

Près de 50 % des Indiens sont illettrés mais polyglottes. • En 1947, les musulmans ont obtenu la création d'États indépen­ dants (Pakistan et Bangladesh) mais une forte minorité d'entre eux (110 M) demeure dans l'Union.

Leur taux de natalité est élevé et ils sont redoutés par les hindous. • L es sikhs du Penjab (15 M) réclament un État indépendant. • Enfin, d'autres minorités opprimées, les « tribus » représentant 8 % de la population, vivent aux franges de la société hindoue domi­ nante.

Nomades et montagnards de l'Assam et du Dekkan, ils sont de plus en plus en cours d'intégration. b.

De grandes hiérarchies sociales Selon la philosophie hindoue, quatre « ordres » organisent en théorie la société des castes: les brahmanes (hommes de rites), les hommes de guerre et de puissance, les hommes de production et de commerce, les hommes de service.

Enfin, les hors ordres, ex-intouchables car la pratique de l'intouchabilité est désormais illégale, sont évalués à 130 M.

Le système des castes a théoriquement été aboli en 1948 mais cette mesure est largement restée lettre morte. Cependant, avec les transformations de la société moderne, les confi­ gurations spatiales du système des castes changent.

Dans certaines régions dominent les castes paysannes, dans d'autres des groupes de hautes castes militent pour la défense de leur position (par exemple, en Inde du Nord, l'agitation estudiantine se manifesta contre l'aug­ mentation des quotas d'emplois publics réservés aux basses castes). Dans certaines régions de la vallée du Gange et sur la côte orientale de l'Inde du Sud, les ex-intouchables forment plus du 115e de la popu­ lation et constituent une force politique potentielle. Les plans de développement doivent être adaptés aux particularités de chaque groupe social pour lesquels les modèles de croissance peuvent se présenter différemment. e UN PEUPLEMENT IN�GALEMENT R�PARTI L'Union indienne fut découpée, entre 1956 et 1972, en 25 États de taille et poids démographique différents et 7 petits territoires.

Les régions côtières et les plaines alluviales sont les plus peuplées avec des densités pouvant dépasser les 900 hab/km2• On observe un dégradé de pauvreté d'ouest en est, la misère va croissant le long du Gange ainsi que du nord au sud.

De nombreux États sont marqués par des tensions internes et des revendications régionales. ► A.

Les États du Nord-Ouest • Le Pendjab, nouvel État issu de la division entre l'Inde et le Pakistan autour de sa capitale moderne Chandigarh.

Cette région était à l'avant-garde de la Révolution verte et jouissait d'un haut niveau de vie.... »

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