LA MOTRICITÉ SOMATIQUE · LE RÉFLEXE DE POSTURE La motricité somatique est l'expression des mouvements des muscles striés. Cette activité...
Extrait du document
«
LA MOTRICITÉ SOMATIQUE ·
LE RÉFLEXE DE POSTURE
La motricité somatique est l'expression des mouvements des muscles striés.
Cette activité permanente détermine le maintien postural : c'est le tonus musculaire.
Elle peut également se manifester sous une autre forme en permettant
la coordination et la précision de nos mouvements.
L'entretien du tonus musculaire nécessite un état de contraction des muscles dont le contrôle est assuré
par un mécanisme réflexe.
Le réflexe à l'étirement musculaire ou réflexe myotatique
Un réflexe proprioceptif
Le réflexe proprioceptif est un réflexe à l'étirement appelé réflexe myotatique.
Il contrôle la longueur du corps musculaire en maintenant la
posture grâce au ronus des muscles antigravitaires.
C'est le cas du réflexe
rotulien, caractérisé par la contraction du muscle quadriceps de la jambe
lors de la percussion du tendon.
Les muscles antigravitaires sont en effet
soumis à un étirement permanent durant la station debout.
En réponse
à cet étirement, les muscles se contractent : c'est le tonus musculaire.
Lors de l'étude clinique du réflexe rotulien, si le choc est faible, le
réflexe ne se produit pas : il y a donc un seuil d'ex citation et le stimulus
sera infra ou supra-liminaire par rapport à ce seuil.
Lorsque l'étirement
est bref (percussion), la réponse est également brève (c'est une réaction
phasique) ; dans le cas contraire, la réponse augmente proportionnellement (c'est une réaction ronique).
Le réflexe achiléen est un autre exemple de réflexe myotatique.
Un coup
sec porté sur le tendon d'Achille provoque un mouvement involontaire
d'extension du pied dû à la contraction du muscle du mollet.
Tour réflexe myotatique se caractérise par la contraction d'un muscle en
réponse à son propre étirement.
Le mécanisme du réflexe myotatique
Chez un animal décérébré, la stimulation des nerfs sensitifs du muscle
fléchisseur entraîne la contraction de ce muscle et, simultanément, le
relâchement du muscle extenseur antagoniste.
Cette expérience mer en
évidence les organes indispensables à l'établissement du réflexe myotatique:
- l'animal étant décérébré, l'encéphale n'est pas nécessaire ; en revanche,
la moelle épinière l'est: c'est un réflexe médullaire;
- des récepteurs enregistrent le stimulus sur les fuseaux neuromusculaires :
ce sont des mécanorécepteurs;
- les muscles effecteurs se contractent ;
- une voie nerveuse véhicule l'information à travers ces différents
organes : elle comprend des voies sensitives ou afferentes et des voies
motrices ou efférentes.
Cet ensemble est organisé en un arc réflexe représenté sur la figure 8.1 .
1
Les circuits de neurones
!;organisation générale du système nerveux
Le système nerveux est organisé en un ensemble cellulaire composé de
cellules spécialisées, les neurones ou cellules nerveuses, associées à des
cellules non nerveuses, les cellules gliales.
Les neurones sont des cellules
spécialisées parce que adaptées à créer et à traiter une information dans des
temps très brefs.
On distingue classiquement :
- un système nerveux central dans lequel se trouvent la plupart des corps
cellulaires des neurones moteurs : ce sont l'encéphale er la moelle épinière ;
- un système nerveux périphérique dans lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs er les nerfs formés par les faisceaux d'axones.
La cellule nerveuse ou neurone
Son ulcrastruccure est schématisée par les figures 8.2 ec 8.3.
Les cellules gliales forment la gaine de myéline
Ces cellules conscicuenc la névroglie, c'est-à-dire l'environnement immédiat des neurones.
Ce sont elles....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓