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La Normandie, image-type de la province Flaubert a situé l'intrigue de son roman en Normandie, dans un territoire assez limité...

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« La Normandie, image-type de la province Flaubert a situé l'intrigue de son roman en Normandie, dans un territoire assez limité qu'il connaît bien : le pays de Caux dans la première partie, Rouen et sa région dans les seconde et troisième parties.

Toutes les classes de la société provinciale y apparaissent : les paysans, les hobereaux, les commerçants, la petite bourgeoisie, l'aristocratie. D Une image de la classe paysanne 1.

La ferme des Bertaux 1 La ferme du père d'Emma permet une présentation du monde paysan.

Elle est décrite avec beaucoup de détails (p.

60), les bâtiments, les instruments agricoles, les meubles, montrent l'aisance du père Rouault. 1 La noce d'Emma et Charles donne la possibilité d'élargir la description aux villages voisins de «Goderville, de Normanville et de Cany».

Les vêtements des paysans indiquent leurs positions dans la société, leur comportement et leurs paroles suggèrent leur caractère assez grossier. 2.

Un réalisme cruel Aucune idéalisation lyrique n'apparaît dans ces portraits, mais on y perçoit au contraire une recherche de la vérité qui pousse l'auteur à l'exactitude de la précision, mais aussi à une certaine dérision critique.

Les mœurs de la campagne s'y révèlent cru­ ment: «Il y eut donc une noce, où vinrent quarante-trois per­ sonnes, où l'on resta seize heures à table (partie I, ch.

III). Toute l'ambition d'Emma consiste à échapper à ce lieu, car il lui rappelle son origine rurale dont elle a honte. III Deux classes antithétiques : petite bourgeoisie et aristocratie 1.

Tostes ou l'ennui 1 Tostes est très peu décrit et toujours par les yeux d'Emma.

Seule la maison de Charles où arrive Emma après son mariage donne lieu à une description. Les alentours sont évoqués lorsqu'Emma se promène avec sa chienne Djali pour échapper à l'ennui de Tostes, qu'elle refuse de voir. 1 La période vécue là donne lieu à deux «fuites», l'une réelle au château de la Vaubyessard (partie 1, ch.

VIII) et l'autre phantasmée à Paris, lieux décrits toujours par le regard ou l'imagination d'Emma.

Le château de la Vaubyessard permet une présentation méliorative de l'aristocratie, élégante, frivole, mais aussi intrigante en politique.

Paris donne lieu à une vision idéalisée de la vie dans une capitale. 2.

Yonville ou la médiocrité 1 Yonville, « un bourg à huit lieues de Rouen,., est au contraire largement.... »

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