La Norvège a subi en 1987 le contrecoup de la crise pétrolière de 1986: ralentissement de la croissance (+1,3%) et...
Extrait du document
«
La Norvège a subi en 1987 le contrecoup de la crise pétrolière de 1986:
ralentissement de la croissance (+1,3%) et de la production industrielle
(+1,8%), baisse des investissements (-3,7%).
L'économie est restée marquée par
d'importants déséquilibres internes et externes.
La production de pétrole et de
gaz (78,5 millions de tonnes équivalent-pétrole) a crû de 11,8%, mais elle
devait être ramenée pour le premier trimestre 1988 à un niveau inférieur aux
prévisions.
Fondée sur l'achat et la fusion de compagnies, la réussite d'un groupe comme
Aker-Norcem est demeurée exceptionnelle.
Le secteur non pétrolier a montré ses
difficultés à conquérir des parts du marché international, en dépit d'une
augmentation sensible de ses exportations (13%).
La baisse de production des
chantiers navals s'est accélérée (-23,8%) et le gouvernement a décidé d'enrayer
l'hémorragie de bâtiments de la marine marchande en créant un registre maritime
international.
Les tensions du marché du travail (chômage à 2,1%, créations d'emplois en hausse
de 1,9%), la réduction de la durée du travail depuis le 1er janvier 1987 et les
conséquences de la dévaluation de 1986 ont maintenu à un niveau élevé les coûts
salariaux horaires (+11,4%) et l'inflation (8,7%).
Cependant, une politique de
contraction de la demande a permis de réduire la désépargne et de diminuer la
consommation des ménages (-1,9%) et les importations (-3,4%).
La balance
commerciale s'est améliorée (-12,1 milliards de couronnes contre -17,6 en 1986),
la balance des paiements courants affichant encore un important déficit (-28,1
milliards de couronnes, soit 5% du PNB).
Au printemps de 1988, les syndicats se
sont à nouveau trouvés devant l'obligation d'accepter une....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓