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La Norvège a vu la défaite des sociaux-démocrates aux élections législatives du 10 septembre 2001. Recueillant 24,3 % des suffrages,...

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« La Norvège a vu la défaite des sociaux-démocrates aux élections législatives du 10 septembre 2001.

Recueillant 24,3 % des suffrages, ceux-ci ont obtenu leur pire score de l'après-guerre et ont dû abandonner le pouvoir à une coalition «bourgeoise» menée par le démocrate chrétien Kjell Magne Bondevik (Premier ministre de 1997 à 2000) et comprenant les conservateurs (21,8 %), les libéraux (3,7 %) et les démocrates chrétiens (12,8 %).

Les débats ont porté sur la baisse des impôts et sur l'amélioration des services publics, en particulier en matière d'éducation et de santé.

On a constaté, lors de ce scrutin, une nouvelle poussée de formations plus marquées à gauche et à droite : le Parti de la gauche socialiste (extrême gauche, 12,4 %) et le Parti du progrès (extrême droite, 14,3 %), qui ont respectivement presque rattrapé en audience le Parti social-démocrate et le Parti conservateur. En 2001, la Norvège a souffert de la baisse des cours du pétrole et du fort ralentissement de l'activité dans les pays occidentaux.

La croissance économique est restée modérée (1,4 %), alors que le chômage atteignait 3,7 % et l'inflation 3 %.

La question économique dominante est restée celle de l'ouverture du capital des entreprises norvégiennes à des intérêts étrangers.

Un pas notable a été franchi le 18 juin 2001 avec l'introduction de 17,5 % du capital de la compagnie pétrolière Statoil à la Bourse d'Oslo et à celle de New York.

Pour accélérer la croissance, le nouveau gouvernement s'est engagé à injecter une part plus grande des ressources pétrolières dans l'économie norvégienne (au lieu d'épargner massivement pour abonder le fonds.... »

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