"La Peste" d'Albert Camus: la solidarité face à la révolte "La Peste" est saluée par la critique qui décerne son...
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"La Peste" d'Albert Camus: la solidarité face à la révolte
"La Peste" est saluée par la critique qui décerne son prix à Albert Camus.
Le
romancier, humaniste refusant tout ce qui emprisonne l'homme, est aussi
essayiste, dramaturge et journaliste.
Maître à penser malgré lui, son oeuvre
d'une grande tenue morale reçoit le prix Nobel.
En décernant leur prix à Albert Camus pour son roman "La Peste", les critiques,
au-delà du thème du livre, saluent l'approche éthique de l'homme.
Inscrivant ses
personnages dans une situation de crise et traduisant leurs diverses attitudes de la lâcheté au courage - l'auteur s'attache à comprendre l'individu devant la
mort, la souffrance, la séparation.
"La Peste" apparaît, en fait, comme un
symbole de ce qui fut vécu durant l'occupation.
Cette résistance de l'homme face
à la terreur se retrouve également dans "L'État de siège", pièce se situant en
Espagne et honorant les opposants à la dictature franquiste.
Fortement influencé par le philosophe Jean Grenier, dont il suivit les cours à
l'université d'Alger et avec lequel il entretient une longue correspondance,
Albert Camus cherche toujours à favoriser la solidarité entre les êtres, face à
l'adversité et à l'oppression.
En 1937, alors qu'il rompt avec le Parti
communiste après trois ans d'adhésion, il publie son premier livre, "L'Envers et
l'Endroit", et crée une troupe de théâtre pour faire accéder le public populaire
aux grandes pièces du répertoire.
Réformé contre son gré, il ne peut s'engager et monte à Paris où, de
journaliste, il devient résistant dans le mouvement "Combat".
Poursuivant son
oeuvre littéraire, il publie clandestinement en 1942 "L'Étranger" puis "Le Mythe
de Sisyphe" qui forment, avec "Caligula" (1944) et "Le Malentendu", ce qu'il
définit comme le cycle de l'absurde.
S'opposant à tout dogmatisme, Camus,
n'oubliant jamais qu'il a été élevé dans....
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