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La planification française I. On peut trouver à une planification c< souple)) de type français trois fonctions principales. Une première...

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« La planification française I.

On peut trouver à une planification c< souple)) de type français trois fonctions principales.

Une première fonction est celle de coordination.

Il importe de veiller à ce que les actions des divers agents économiques soient orientées en fonction des mêmes bùts, que l'information circule, que les responsables des secteurs voisins ajustent leurs décisions.

Dans tous les pays, cette coordi­ nation a sa place, de façon plus ou moins formelle : certains estiment suffisante la coordination sur les terrains de golf ou autres terrains de rencontre occasionnels; d'autres, dont nous sommes, où règnent les procédés de pensée qu'il est convenu d'appeler« cartésiens l>, préfèrent des institutions plus explicites. II.

Une seconde fonction est celle d'impulsion.

Dans une économie de marché, le taux de progrès effectif dépend d'un certain nombre d'éléments subjectifs qu'on peut grouper sous le nom d'anticipations des différents agents écono­ .

miques.

Dans une telle économie, l'élaboration de prévisions collectives, dont l'ensemble constitue le Plan, vient modifier, généralement dans le · sens de la hausse, les > des agents économiques (en particulier des entrepreneurs).

Du coup le taux de progrès possible se trouve modifié. Ce résultat paraît net dans le cas de la France d'après-guerre où, laissées à elles-mêmes, les anticipations des entrepreneurs n'auraient vraisemblable­ ment conduit qu'à un taux de progrès moins rapide.

L'élaboration de ces prévisions en même temps contribue à assurer l'équilibre, dont le maintien est le résultat principal des politiques monétaires et financières anticycliques. III.

Dernière fonction enfin, simple prolongement de la dernière, l'animation. A l'intérieur des secteurs économiques, des régions, des différents domaines de l'activité, en liaison avec les organes spécialisés de l'administration, une série d'interventions ou actions particulières, dans la ligne des objectifs du Plan, tendent à faire passer celui-ci dans les faits.

C'est en faisant réfé­ rence à ces actions que, depuis le début de 1962, M.

Pierre Massé a employé l'expression de >,« des politiques monéta:res et financières anticycliques».

De quoi s'agit-il? Étude de la troisième partie : 1.

Quelle différence l'auteur fait-il entre« l'impulsion» et« l'animation»? 2.

Pourquoi M.

Pierre Massé préfère-t�il l'expression de « planification active » à celle de « planification indicative»? 3, Pourquoi, les objectifs du plan peuvent-ils être « impératifs)> dans les secteurs de base, et seulement« indicatifs» pour les industries de transformation? EXPLOITATION DU TEXTE 1.

Les plans.... »

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