[•.•] La plupart des pays capitalistes n'ontjamàis sérieusement envisagé « une politique du cinéma ». Dans ces conditions, il était...
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[•.•] La plupart des pays capitalistes n'ontjamàis sérieusement envisagé
« une politique du cinéma ».
Dans ces conditions, il était naturel que la
destination du cinéma soit déviée dans lé sens d'un simple divertissement
disposant de capacités de séduction exceptionnelles et permettant de ga
rantir l'existence d'un réseau industriel fort complexe.
Le cinéma, moyen
de culture et d'enrichissement spirituel, était voué à s'effacer devant le
cinéma-magie ou le cinéma-opium.
Les r:esponsables n'avaient plus qu'à
tout mettre en œuvre pour Hatter les besoins inconscients de l'infantilisme
collectif: oubli de la vie quotidienne, désir d'évasion, récherche d'une
détente et d'une euphorie facile.
Ils étaient servis par les condi,tions maté
rielles du spectacle: obscurité, grégarisme (1), processus d'identification
aux stars, grossissement des sensations, écoulement ininterrompu des
images favorable à la passivité.
Ces facteurs d'hébétement ont été largement utilisés par la production
internationale pour imposer au public une imagerie d'Épinal qui Ratte ses
instincts les plus grossiers ou sa sentimentalité la plus romanesque.
Films
d'amour, films érotiques avoués ou déguisés, films.de dépaysement, films
de cruauté et thrillers (2), et surtout films axés sur l'exhibition d'une
vedette, représentent depuis soixante ans les deux tiers de .la production.
Ils ont créé une véritable mythologie du cinéma.
Ainsi, dans les....
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