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La politique de fermeté et de rétablissement de l’autorité publique menée par le président Alvaro Uribe Vélez représentait, sans aucun...

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« La politique de fermeté et de rétablissement de l’autorité publique menée par le président Alvaro Uribe Vélez représentait, sans aucun doute, un changement significatif en Colombie.

Alors que le pays était au plus bas après l’échec du processus de négociation avec la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), il a semblé se redresser progressivement.

Le haut niveau de popularité dont continuait à bénéficier A.

Uribe s’expliquait par des résultats indéniables en termes de sécurité et sur le terrain militaire.

Le taux d’homicides avait baissé de 42 % en 2004 ; le nombre d’enlèvements avait également diminué, même s’il restait très élevé.

En outre, le phénomène d’expansion territoriale des acteurs armés s’était nettement ralenti.

Certains analystes faisaient référence à une phase de « repli stratégique » des FARC.

Néanmoins, en février 2005, ces dernières réalisaient une série d’offensives importantes montrant qu’elle conservaient toute leur capacité militaire.

Le gouvernement pouvait avancer le chiffre de 11 000 démobilisations ; 5 000 guérilleros (4 000 des FARC et le reste de l'ELN – Armée de libération nationale) et 6 000 paramilitaires. Ces résultats ont su convaincre la communauté internationale.

L’Union européenne (UE), au départ plus prudente que les États-Unis, semblait désormais confiante.

Ainsi, après la réunion de la table de coordination et de coopération internationale à Cartagena les 3 et 4 février 2005, le représentant de l’UE, Eneko Landaburu, déclarait-il : « [...] les faits sont les faits.

Nous assistons à une amélioration générale en ce qui concerne la démocratie et les droits de l’homme.

» Le climat international de lutte antiterroriste et la politique de rapprochement entre l’UE et les États-Unis jouaient également en faveur du président colombien.

Afin d’ôter toute légitimité aux guérillas, il a pu mettre en place un discours niant l’existence d’un conflit armé interne et d’une crise humanitaire en Colombie.

La réalité de violence représentait, à ses yeux, « un défi du terrorisme à la société colombienne et aux institutions démocratiques ». Au niveau économique, la tendance à la reprise esquissée en 2003 s’est confirmée.

En 2004, la croissance s’est élevée à 4,0 %.

Les taux d’intérêt sont restés stables.

Le taux de chômage (12,15 %) a légèrement diminué.

En mettant en place différents programmes sociaux, le gouvernement souhaitait prouver que la politique de sécurité démocratique était aussi une politique sociale. Les conditions exigées par le gouvernement pour l’ouverture de pourparlers ont été les.... »

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