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LA POP ULATION MONDIALE RÉPARTITION ET FLUX Introduction La population mondiale compte, en 1996, 5,77 milliards d'hommes, soit une densité...

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« LA POP ULATION MONDIALE RÉPARTITION ET FLUX Introduction La population mondiale compte, en 1996, 5,77 milliards d'hommes, soit une densité moyenne de 43 hablkm2.

Ce chiffre reflète de très fortes inégalité!.

La mobilité des hommes tient principalement à des causes d'ordre économique politique ou ecolot"ique. 0 UNE RÉPARTITION TRlS INÉGALE Des facteurs d'ordre naturel, histori ue, économi ue et eolitique expJiquent '· négale ré_partifion...géographique des hommes à la sur:J face de la Terre.

De forts contrastes existent entre les espaces densé­ men peu lés, souvent (ortemen urbanisés, et les régions peu occu­ pées, qui constituent des réserves d'espaces disponibles. L'Asie (60 % de la population mondiale) comme l'Europe (9 % de la population mondiale avec les pays d'Europe de l'Est) sont très den­ sément peuplés (environ 100 hab/km2) tandis que d'autres conti­ nents, comme l'Afrique, le sont beaucoup moins (24 hab/km2). Les densités humaines par pays varient de 2,5 hab/km2 en Australie ou en Libye à plus de 800 au Bangladesh, et même jusqu'à 6 000 si l'on prend le cas de certaines villes-État comme Hong Kong. ► A.

Les grands foyers de peuplement et les vides démographique� a.

Les principaux foyers de peuplement 8 % de la superficie de la planète accueillent 50 % de la popula­ tion mondiale, avec· des densités moyennes de plus de 200 hab/km2• Il s'agit essentiellement des régions de plaines fertiles. - L'Asie de l'Est (Chine orientale, Corée, Japon, Viêt-nam) s'étend sur 5 M de km2 et forme le plus forte concentration humaine du monde. - L'Asie du Sud regroupe rès d'un milliard d'hommes, avec dans la plaine indo-gangétique, les plus fortes densités rurales de la pla­ nète Gusqu'à 1 000 hab/km2). - L'Europe du Nord-Ouest, fortement urbanisée et industriali­ sée, présente des densités de 240 hab/km2 en Angleterre, 330 en Belgique et dans le nord de la France, 415 aux Pays-Bas. b.

Les foyers de population secondaires Ce sont des îlots de forte densité entourés d'espaces peu peuplés (voir carte) : foyer indonésien (Java), foyers africains (Nigeria, pourtour des grands lacs), foyer américain (nord-est des États- nis) foyer brésilien (Rio de Janeiro, Sao Paulo), foyer du Proche-Orient (Égypte). c.

Les espaces les plus faiblement peuplés 25 % de la superficie de la planète n'accueillent que 2 % des hommes.

Il s'agit de régions soumises à des conèlitions naturelles extrêmes (latitude élevée, désert, forêt tropicale ou montagne). • Les régions arctiques ou antarctiques abritent peu d'hommes (Islande : 2,5 hab/km2 ; Sibérie : 1,2) le plus souvent nomades (Inuits au Groenland, Lapons en Scandinavie, Iakoutes en Sibérie). • L'aridité comme le froid est un facteur restrictif.

À moins de 300 ml de pluie et à plus de neuf mois de sécheresse par an, l'agri­ culture devient aléatoire.

L'élevage nomade reste possible à condition de disposer de points d'eau (Sahara, Asie centrale).

Les densités des régions désertiques sont inférieures à 2 hab/km2 : Libye, Mongolie. • Les forêts tropicales constituent également un milieu très difficile à défricher et à mettre en valeur.

Les sols y sont pauvres malgré la luxuriance de la forêt.

Le bassin amazonien sur 7 M de km2, a une densité d'à peine un habitant au km2• • La densité de population décroît en fonction de l'altitude.

La limite de l'habitat permanent diffère selon les zones climatiques (4 300 m au Pérou, 4 600 m au Tibet et 2 000 m dans les Alpes).

Sous les tropiques, il fait bon vivre en altitude.

En Afrique, 23 % de la population vivent au-dessus de 1 000 m, en Amérique du Sud 11 % au-dessus de 2 000 m. d.

Des rythmes d'accroissement très contrastés La population mondiale s'accroît à un rythme de l'ordre de 10 000 habi­ tants �ar heure ; elle pourrait atteindre 8 milliards d'hommes en 2020.

Le temps estimé nécessaire au doublement de la population mondiale est de 40 ans, varient de plusieurs siècles pour les pays déve­ loppés à 25 ans pour l'Afrique. ► B.

Les contrastes de l'urbanisation L'augmentation de la population dans le monde se fait actuellement au profit des villes.

Les urbains qui étaient 1,7 milliard en 1980 sont 2,5 mil­ liards en 1995, ce qui représente 45 % de la population mondiale.

Cette croissance, toutefois, ne s'est pas réalisée partout de la même façon. a.

Une urbanisation très inégale dans l'espace mondial Les continents très urbanisés sont ceux où plus des 2/3 de la popula­ tion résident dans des villes (Amérique du Nord, Amérique latine et Europe (89 % au Royaume-Uni et aux Pays-Bas). Les continents peu ur anisés, où seulement le tiers de la population vit dans les villes, sont l'Asie (sauf le Japon) et l'Afrique.

r:eur rythme de croissance urbaine est élevé, de l'ordre de 4 % à 5 % par an, rendant périlleuse la perspective du passage d'une société rurale nombreuse à une société de plus en plus urbanisée. b.

Des agglomérations géantes ou mégalopoles On compte 300 agglomérations de plus d'l M d'habitants dans le monde (contre 160 en 1970), totalisant 900 M d'habitants, soit plus du tiers des urbains, et 37 de plus de 5 M d'habitants dont 20 en Asie, 6 en Amérique latine, 5 en Europe, 3 aux États-Unis, 2 au Moyen­ Orient et 1 en Afrique (Lagos). Ces dernières seront, selon les prévisions, environ 70 en 2015. Lorsque les agglomérations dépassent les 10 M d'habitants, -se posent de graves problèmes (transport, pollution, urbanisation incontrôlable et violence). Les agglomérations pluri-millionnaires, proches et en relation fonc­ tionnelles les unes avec les autres, forment une coalescence de grandes villes appelées « mégalopoles » ; les principales sont situées sur la côte est des États-Unis, au Japon et en Europe. 0 LES FLUX DE POPUL ATION DANS L'ESPACE MONDIAL Les flux.... »

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