LA POSTÉRITÉ DE DOM JUAN Au xv111• siècle, le mythe se répand dans toute l'Europe, porté par l'esprit de libre...
Extrait du document
«
LA POSTÉRITÉ DE DOM JUAN
Au xv111• siècle, le mythe se répand dans toute l'Europe, porté par
l'esprit de libre examen, incarné par les philosophes, et la vogue
parallèle de la littérature galante, en particulier le roman : on ne
compte plus les séducteurs machiavéliques, comme le Lovelace de
l'anglais Richardson, le Valmont des Liaisons dangereuses de Laclos,
ou encore, dans la réalité, le célèbre Casanova.
Mais c'est dans l'opéra, avec Mozart, et son librettiste Da Ponte,
que le mythe trouve son achèvement le plus complet.
Créé à
Prague le 29 octobre 1787, Don Giovanni, qualifié de dramma
giocoso (drame comique), s'inspire à la fois de Molière et d'un autre
librettiste italien.
En deux actes, il réintroduit dès la première scène
le personnage de Donna Anna, fille du Commandeur tué en duel
par Don Giovanni.
Ce premier crime, fondamental, donne
immédiatement son sens profond à l'opéra, et justifie le châtiment
final.
L'intrigue, dans le détail fort compliquée, met aux trousses de
Don Giovanni Ottavio, le fiancé de Donna Anna, Masetto, jeune
paysan à qui Don Giovanni enlève sa fiancée Zerlina le jour de ses
noces, Donna Anna qui, dans un air particulièrement dramatique,
revit la scène....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓