LA PRÉSENTATION DU COMMENTAIRE COMPOSÉ ' A. LES RÈGLES FORMELLES a. Rendre visibles les articulations du devoir Un commentaire composé...
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LA PRÉSENTATION DU COMMENTAIRE
COMPOSÉ
'
A.
LES RÈGLES FORMELLES
a.
Rendre visibles les articulations du devoir
Un commentaire composé se doit d'être immédiatement repéré
comme tel, comme un métatexté.
Ce n'est pas un texte littéraire
mais une glose intelligente des effets d'un texte littéraire, les
scrupules de l'écriture n'ont plus lieu d'être.
Bien sûr, le soin de
la langue, la clarté et la précision del' expression sont des nécessités impératives.
Mais l'ensemble se bâtit comme une démonstration qui doit donc montrer sa logique.
• La mise en page du texte suggère habilement une façon de le
lire et donc de le comprendre.
Avant de convaincre votre lecteur,
il faut le séduire et la mise en page facilite son travail.
Ainsi,
l'introduction est.distinguée du reste du devoir par une ligne de
séparation, de même que la conclusion.
Les différentes parties se
différencient par une ligne d'écart tandis que chaque paragraphe
se signale par un alinéa.
b.
Les titres
Les titres exigent un traitement typographique particulier que le
devoir manuscrit se doit d'imiter.
Comme l'écriture manuscrite
ne peut figurer l'italique, le titre d'une œuvre se souligne tandis
que le titre d'un poème, d'un article de journal, se place entre
guillemets.
• Des règles impératives.
Dans Les Fleurs du mal (pour vous,
Les Fleurs du mal), les poèmes « La Charogne » et « Le Vin des
amants » sont des pièces remarquables.
Le «J'accuse » de Zola
est paru dans L'Aurore (pour vous, L'Aurore) du 13 janvier 1898.
·
• Une lisibilité accrue.
Ainsi René est une page cruciale dans
l' œuvre de Chateaubriand et René emprunte beaucoup de traits
de caractère à son créateur.
Ces distinctions apparemment formalistes se révèlent très opératoires lorsque l'analyse traite à la
fois de l' œuvre et du personnage éponyme.
De plus, cela garantit une lisibilité maximale car les guillemets vont être abondamment utilisés dans la citation du texte.
B.
LIAISONS ET TRANSITIONS
a.
Un besoin catégorique
A l'oral comme à l'écrit, le discours explicatif doit être facilement suivi; il doit multiplier les panneaux indicateurs, les signes
de croisement comme sur une route bien balisée, pour le plus
grand confort des passagers, dont dépend finalement l'évaluation du travail demandé.
Les liaisons signalent le glissement d'une idée à une autre, les
transitions opèrent le passage d'un axe de réflexion à un autre.
b.
Tableau récapitulatif
La première colonne récapitule les différentes exigences de la
démarche analytique, la seconde colonne rappelle, de façon non
exhaustive, les différents adverbes, conjonctions et locutions qui
leur correspondent.
préciser l'ordre des éléments
mettre en parallèle
hiérarchiser
introduire une explication
introduire un exemple
introduire une preuve
introduire une objection
introduire un nouvel élément
surenchérir ou nuancer
rectifier une hypothèse
d'abord, d'emblée, immédiatement, en premier lieu,
de plus, par ailleurs, ensuite
enfin, en dernier lieu
également, de même, ainsi
que, d'une part ...
d'autre
part, soit ...
soit ..
.
surtout, au premier chef,
avant tout, non seulement.
..
mais encore
c'est-à-dire, en d'autres
termes,
ainsi, notamment, par
exemple, comme
en effet, du fait de,....
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