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La princesse Amaside, le personnage de Taureau blanc souhaite entendre une fable « pour se former l'esprit et le coeur...

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« La princesse Amaside, le personnage de Taureau blanc souhaite entendre une fable « pour se former l'esprit et le coeur ».

Et vous ? Attendez vous une « formation » de la lecture des fables et des apologues ? La princesse Amaside, le personnage de Taureau blanc souhaite entendre une fable « pour se former l'esprit et le cœur ».

Et vous ? Attendez vous une « formation » de la lecture des fables et des apologues ? Apologue : court récit souvent allégorique, une histoire en vers ou en prose, comportant un enseignement ou une morale.

Ce terme générique regroupe donc des récits tels les contes philosophiques, les fables, les paraboles, les utopies, les contre utopies… Quelle est la stratégie argumentative de l’apologue ? L’apologue peut-il faire réfléchir, instruire ? Comment ? Le lecteur qui choisit de lire une fable ou un apologue ne le fait-il que dans le but d’obtenir une formation ? I- La fantaisie de l’apologue A- Un genre souvent adapté enfants • La Fontaine dédie ses fables à un enfant, au Dauphin => nombreuses fables font parler des animaux, personnifications.

Monde enfantin : animaux qui parlent… NB : les fables rappellent notre enfance > tous les enfants de France et de Navarre ont appris et récité des fables de La Fontaine. • Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.

Jeux de mots sur les nom (Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les quartiers de noblesse), personnages meurent et ressuscitent (Pangloss)… Univers du conte, de l’histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir. • Les contes de Perrault sont surtout lus par les enfants (Le Petit poucet, La Belle au bois dormant…) => il y a des fées, des nains, des personnages très méchants (comme Barbe bleue ou les belles-mères) et des personnages très gentils… + illustrations. B- Un récit très agréable à lire • Fables de La Fontaine=> récits légers et agréables. Vs chez Ésope, pour qui le récit n’a qu’une fonction secondaire, d’illustration, chez La Fontaine, le récit (animé, vivant et pittoresque par la variété des temps employés) se développe considérablement par rapport à la morale => ses fables sont de véritables petites scènes de genre, pittoresques et circonstanciées, le plus souvent teintées d’humour. • Candide : le héros se promène à travers le monde, découvre un pays utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». • Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l’action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.

« Du temps du roi Moabdard… » > Dépaysement. ∆) L’apologue est un récit plaisant > le lecteur recherche une distraction… NB : La Fontaine s’accuse lui-même de futilité quand il se définit dans une lettre à Madame de la Sablière : « Je suis chose légère et je vole à tout sujet.

Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet ». II- Un récit pas si anodin Si l’apologue est un récit entraînant et intéressant, au fil du texte, de nombreux éléments signalent tout de même au lecteur que le récit n’est pas si anodin. A- Les pistes • Fables de La Fontaine, bien que l’on soit dans le monde animal, le système décrit ressemble fort à celui des hommes et à celui de la cour de Louis XIV : « le Prince, sa Province, les Prévôts, Messieurs les Courtisans, la Reine, le Roi ». • Cf.

chez Voltaire, même dans un Orient profond on retrouve des personnages bien connus (le juge…).

Anachronismes dans Zadig, qui rappellent fortement l’époque de Voltaire : « greffiers » «deniers » «valets ». • Formules intrigantes : « La raison du plus fort est toujours la meilleure/ Nous l’allons montrer tout à l’heure.

» • Cf.

les morales chez Perrault > Cf.

le Petit Chaperon rouge qui a désobéi à sa mère. B- L’ironie • L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements => L’ironie est omniprésente dans Candide : • « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé » (Voltaire a subi l’autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble) / Guerre : « boucherie héroïque », « Rien.... »

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