La question du sort des propriétés nord-américaines dans la zone du canal de Panama (1 442 km²) est restée sujette...
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La question du sort des propriétés nord-américaines dans la zone du canal de
Panama (1 442 km²) est restée sujette à controverse.
En vertu des accords
Torrijos-Carter signés en 1977, le Panama doit récupérer en l'an 2000 sa pleine
souveraineté sur cet espace.
Mais, l'évacuation des bases militaires
nord-américaines risque de porter un préjudice économique important à Panama.
Celles-ci rapportent en effet environ 300 millions de dollars par an au pays et
fournissent quelques 5 000 emplois.
Pressé d'un côté par les secteurs nationalistes qui entendent voir tous les
Nord-Américains quitter le pays et, de l'autre, par ceux qui se montrent
préoccupés par des considérations stratégiques ou économiques, le président
Ernesto Pérez Balladares a cherché à maintenir une présence militaire minimale
en échange de compensations financières.
Le Panama doit, en vertu des traités,
assurer la sécurité de la zone, alors que l'armée a été dissoute, ce qui ne
manque de susciter des interrogations.
Un accord a donc été négocié en 1996
prévoyant que trois bases militaires pourraient rester aux mains des États-Unis.
En janvier 1997, le nouveau secrétaire d'État à la Défense des États-Unis,
William Cohen, a déclaré qu'une présence militaire prolongée était importante
pour Washington et que la création, dans cette zone, d'un Centre international
de lutte contre la drogue....
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