LA R.F.A. : LA POPULATION La puissance des villes ■ Les villes concentrent la puissance financière et économique. Le système...
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LA R.F.A.
: LA POPULATION
La puissance des villes
■ Les villes concentrent la puissance financière et économique.
Le
système fiscal en vigueur a fourni aux communes 106 milliards de
DM de ressources en 1976, les deux tiers du budget des Lander
(154,7) ou du Bund (164,3).
Parce qu'elles polarisent les activités
économiques, les grandes villes ont donc de gros moyens financiers.
■ Les 14 villes de plus de 400 000 habitants regroupent un tiers des
emplois de la R.F.A.
L'industrie y occupe toujours près de 40% des
travailleurs avec des taux records dans trois villes de la Ruhr
(Ouisbourg 58,8 %, Dortmund 56,6 %, Essen 56,3 %) et à Stuttgart
(53, 1 %).
Les sièges des grandes sociétés industrielles sont large
ment diffus : Stuttgart possède un beau palmarès avec Porsche et
Daimler-Benz pour l'automobile, Bosch et Lorenz pour l'électricité et
l'électronique, Zeiss pour la photographie; Ludwigshafen s'identifie
à la B.A.S.F., Munich et Francfort se partagent avec Berlin les sièges
de Siemens et de A.E.G., et tandis que Krupp est resté fidèle à Essen,
Thyssen a émigré à Düsseldorf.
■ Les activités tertiaires* sont non moins épanouies.
La Deutsche
Bank a son siège social à Francfort, mais possède des administra
tions centrales à Düsseldorf et Hambourg.
La Dresdner Bank et la
Commerz Bank ont leur siège à Düsseldorf et des bureaux centraux à
Francfort et Hambourg.
Il s'y ajoute les sièges berlinois, juridique
ment indépendants, et des structures régionales et locales très
décentralisées.
Les banques locales ont autant d'importance que les
3 «grandes».
Les caisses d'épargne, groupées par Land, collectent
46 % des liquidités.
Les banques coopératives sont aussi très actives.
■ L'équipement commercial* des villes s'est développé et trans
formé.
Dans les centres, une masse de boutiques de détail voisine
avec les grands magasins.
Pour faciliter les achats et la flânerie des
citadins, on a progressivement transformé dans les années 60 le
centre des villes en domaines piétonniers.
Sur le pourtour : des
parkings.
Mais les accès au centre sont surtout le fait des transports
en .commun : on a enterré les lignes de tramway pour former le
réseau U-Bahn, et le relai est pris au-delà par les lignes du Schnell
Bahn et un dense réseau de chemin de fer de banlieue.
Toute la
circulation de transit est déviée sur de grandes rocades.
Aux croisées
autoroutières et le long des rocades sont nés de grands ensembles
commerciaux, comme le Main-Taunus Zentrum de Francfort, et des
zones industrielles dynamiques.
Dans l'intervalle, d'immenses
quartiers à l'urbanisme moderne répondent aux besoins en loge
ments.
■ Cette extension urbaine dévore de l'espace, empiète sur les
campagnes au point de former des conurbations*, comme celles qui
jalonnent le Rhin aux confluents du Neckar et du Main, ou en aval de
Bonn : la plus vaste est celle de la Ruhr.
Pour concilier les besoins
des industries, des logements, des communications et conserver aux
habitants des espaces verts (au Nord, au....
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