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LA R.F.A. : LES BASES ÉCONOMIQUES Le rayonnement international ■ A l'exemple de l'Angleterre au siècle dernier, l'Allemagne fédérale fait...

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« LA R.F.A.

: LES BASES ÉCONOMIQUES Le rayonnement international ■ A l'exemple de l'Angleterre au siècle dernier, l'Allemagne fédérale fait de son activité commer­ ciale internationale l'objectif majeur de son écono­ mie et le moyen de sa prospérité : en réalisant 10 % du commerce mondial, elle s'est hissée au 2" rang, derrière les États-Unis, des pays importateurs et exportateurs. L'ampleur et la qualité des fabrications don­ nent aux produits industriels une place prépondé­ rante dans les ventes : les machines d'abord, les automobiles, les produits de l'industrie chimique et électrique, le fer et l'acier.

La répartition en valeur des importations est plus équilibrée : mal­ gré la hausse de la facture pétrolière, et bien que la R.F.A.

soit le plus gros importateur agricole du monde, les produits finis industriels représentent aussi la moitié du total. Les transactions se font avec le monde entier. L'ouverture des frontières donne la prépondérance (46 %) au commerce intra-C.E.E.

: les Pays-Bas sont les premiers fournisseurs, la France le pre­ mier client.

La part totale des pays occidentaux industrialisés s'élève à 75 %.

Mais le renchérisse­ ment du prix du pétrole et des matières premières a porté la part des pays sous-développés à 18%.

Les échanges avec les pays socialistes ont pris égale­ ment un grand essor (6,4 %) depuis la politique d'ouverture à l'Est. Le dynamisme exportateur est aidé par des structures favorables : des organismes de crédit favorisent les ventes et assurent contre les risques; expositions à l'étranger et foires en R.F.A.

font connaitre les produits allemands : à Hanovre, Francfort et Cologne. • Conjointement aux transports terrestres les échanges internationaux utilisent l'avion (la Lufthansa achemine 11,2 millions de passagers sur un total de 37,9 pour l'ensemble des compa­ gnies), et transitent par des ports maritimes actifs, têtes de lignes d'une flotte qui représente 9 mil­ lions de t.j.b.

dont les 4/5 sont des bateaux de moins de 10 ans. Le littoral de la mer du Nord est plus actif que celui de la Baltique : la navigation n'est jamais arrêtée par les glaces et les vallées des grands fleuves y convergeant sont autant de voies de pénétration.

Les ports de la Baltique ont pourtant maintenu une certaine activité en monopolisant le commerce avec la Scandinavie et en développant leurs chantiers navals (Kiel). Sur la mer du Nord, Emden reste un port régional.

Plus à l'Est, l'activité maritime devient intense sur le golfe de Jade et l'estuaire du Weser, 96 avec Wilhelmshaven, port pétrolier, et surtout Brême et ses avant-ports en relations suivies avec les États-Unis, tête de ligne du trafic passagers, entrepôt de produits tropicaux et ville sidérurgi­ que. A l'estuaire de l'Elbe, Hambourg est plus puissant.

Pourtant la ville a été au bord de la ruine. Au lendemain de la guerre, elle était en grande partie rasée, et son hinterland naturel (Allemagne de l'Est, Tchécoslovaquie) lui échappait.

Ham­ bourg a réagi, en renforçant ses liaisons avec l'Allemagne de l'Ouest (par le canal de l'Elbe), en développant le « port franc», enfin en implantant de nombreuses industries.

Le marché des produits tropicaux (oléagineux, cacao, café) anime les fabrications alimentaires.

La construction navale est à la base de la métallurgie.

Les importations d'hydrocarbures entraînent raffinage et pétrochi­ mi e (caoutchouc).

Près de deux millions d'habi­ tants se pressent dans cette vaste agglomération. ■ La balance commerciale* est constamment excédentaire depuis 1952 : en 1978 elle laissait un solde positif de 23,25 milliards de dollars.

Cet excédent de O.M.

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