LA SOCIÉTÉ AMÉRICAINE Introduction : Le dynamisme de la prospérité atténue les conflits sociaux. Mais un grave problème reste posé...
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LA SOCIÉTÉ AMÉRICAINE
Introduction : Le dynamisme de la prospérité atténue les
conflits sociaux.
Mais un grave problème reste posé : l'intégration
raciale.
1.
Les classes dirigeantes.
- Contrairement à la.
légende, les gros capitalistes ne fqrment
qu'une infime minorité et, si leur influence est grande, leur vie est
en général très discrète.
� Rares cependant sont les particuliers assez riches pour dominer
de leurs capitaux une grande entreprise.
En fait la direction des
affaires revient de plus en plus à des techniciens supérieurs (les
"organisateurs").
Il.
Les classes moyennes.
- Elles représentent plus du tiers de la population (cadres et techni
ciens, professions libérales, patrons des petites entreprises).
- Elles possèdent une part importante des g,andes entreprises
moins par le volume des actions détenues que par le nombre.
des
actionnaires (plus de 8 millions d'Américains sont actionnaires des
grands trusts, dont ils sont naturellement solidaires).
Ill.
Les ouvriers.
- 18 millions de travailleurs sont syndiqués (un dixième de la popu
lation totale, plus du quart de la population active), dont plus de
12 millions adhèrent
syndicat géant A.F.L.-C.1.0.
unifié depuis 1955.
- Les syndicats n'ont pas d'idéologie révolutionnaire.
Ils acceptent
le capitalisme, mais entendent en partager les bénéfices, Ils emploient
rarement la grève (jamais pour des motifs politiques), mais la mènent
jusqu'au bout (grève de 500 000 métallurgistes de juillet 1959 à jan
vier 1960).
Leur organisation et leur richesse les rendent redoutables.
- La condition ouvrière est meilleure que partout ailleurs : hauts
salaires, semaine de quarante et parfois trente-cinq heures, sécurité
de l'emploi assurée par des accords avec le patronat (salaire annuel
garanti chez Ford).
- Cependant les travailleurs non qualifiés, qui sont en grande partie
des Noirs, des Porto-Ricains, des Mexicains (souvent immigrants
clandestins), forment un prolétariat misérable délaissé par les syndi
cats.
Ils sont les victimes désignées du chômage (2 à 4 millions de
chômeurs en moyenne).
- La prévention sociale est moins avancée qu'en Europe : pas
d'allocations familiales ni d'assurances-maladie.
au
IV.
Les fermiers.
- 4 millions de fermiers amencains exploitent leur ferme (105....
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