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La table de travail et la bibliothèque de Lope de Vega, à Madrid. 862 LE SIÈCLE D'OR IBÉRIQUE 862.1 -...

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« La table de travail et la bibliothèque de Lope de Vega, à Madrid. 862 LE SIÈCLE D'OR IBÉRIQUE 862.1 - LA LITTÉRATURE ESPAGNOLE. L'âge d'or de la littérature espagnole se situe aux XVl 8 et XVII• siècles; on peut symboliquement le faire terminer en 1643 (défaite de Rocroi). A - La poésie. a) La poésie lyrique. i .,; ::;i .s .i et � j � o i :ii � i3 Portrait de G6ngora, par Vélasquez. • Humanisme et italianisme vont de pair. Les premiers humanistes espagnols ont été des gram­ mairiens : Antonio de Nebrija, Juan Luis Vives (1492-1540), les deux frères Juan et Alfonso de Valdés.

Les poètes, influencés par l'Italie où ils sont presque tous amenés à séjourner à partir du XVI• siècle, écrivent à la manière des poètes toscans, napolitains et siciliens.

Le théoricien de l'école est Juan Boscan (1490-1542), introducteur des formes et des mètres italiens (sonnets, canzone, ottava rima, etc.), et qui orienta le go0t du public vers l'Italie, préparant la voie au plus grand poète lyrique de ce temps, Garcilaso de la Vega (15037-1536).

Celui-ci sut ajouter aux formes héritées de Pétrarque et de Sannazzaro, un élan personnel et harmonieux. • la réaction contre /'italianisme vient des poètes du romancero, qui défendent l'ancien mètre court de la tradition nationale, comme Crist6bal de Castillejo (1490-1550). • l'école de Salamanque a pour chef Luis de Le6n (1527-1591).

Ce religieux augustin, qui fut empri- sonné par l'inquisition, a su combiner le mysticisme chrétien à la forme classique héritée des Grecs et des Latins, en évitant les excès de tout genre. • l'école de Séville est, par contre, une école exubérante et excessive.

Elle est représentée notam­ ment par Fernando de Herrera (15347-1597). b) La poésie épique. Les modèles sont, ici aussi, italiens (L'Arioste, le Tasse) avec cette différence que les héros chantés par les poètes espagnols sont des héros nationaux.

Ainsi, dans son Araucana, Alonso de Ercilla y Zuiiiga (1533 ?-1 594) célèbre la conquête du Chili par les Espagnols.

Mais, dans l'ensemble, le genre épique s'essouffle.

Quelques titres ont survécu à la poussière des âges : la Dragontea, de Lope de Vega, qui chante la victoire de l'Espagne sur le navigateur britannique Drake; la Jérusalem conquise, également de Lope de Vega; El Bernardo, o la victoria de Roncesvalles (la Victoire de Roncevaux) de Bernardo de Balbuena qui évoque la figure de Bernardo del Carpio; El Mon­ serrate, de Crist6bal de Virués (1550-1609), légende mystique d'origine catalane. c) G6ngora. Luis de G6ngora.... »

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