LA TECHNIQUE SCIENCE ET TECHNtQl;JE • Histoire de la Science Les philosophes grecs séparaient des sciences (arithmétique, géométrie, astronomie, harmonie)...
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LA TECHNIQUE
SCIENCE ET TECHNtQl;JE
• Histoire de la Science
Les philosophes grecs séparaient des sciences (arithmétique, géométrie,
astronomie, harmonie) parce qu'elles préparaient à un savoir dialectique.
Mais
science signifiait, pour eux, l'objet de l'instruction, tantôt du côté de l'esprit
théorique, tantôt du côté de la pratique: ainsi l'emploi du nombre et de la
mesure, ainsi la spéculation à partir des astres.
Aristote continuera la tradition
de Platon et il parlera d'une hiérarchie dans les sciences; celles du cerveau :
les poétiques ; celles de la main : les pratiques.
Mais, au sommet de la pyramide
existe la science de l'être en tant qu'être : la théologie, la science appelée
ainsi la science première.
C'est dans cette science que nous découvrons les
exigences suivantes.
Savoir s'oppose à éprouver, comme l'intelligence
s'oppose à la sensation.
Le savoir a pour objet l'universel et, puisque l'éternel
est l'universel, nous sommes amenés à percevoir l'idée fondamentale de
l'universel, c'est-à-dire, le principe de causalité.
• Actualité des principes scientifiques
Trois critères nous mettent d'accord: spécificité de la Science, organisation
systématique des idées, des faits et des connaissances, donc à travers un
certain langage, enfin une volonté de prouver, de se situer au niveau de la
preuve.
Et même quand on parle dessciences humaines, expression récente,
on reprend une classification du xvme où l'on parlait de sciences morales.
On spécifiait bien ce qui concerne le monde et ce qui est du ressort de l'esprit.
Les hommes se préoccupent de constituer les règles d'un savoir.
Ils le
voudraient avec un caractère d'unité, de généralité et surtout de séduction.
Car, enfin, il faut que les chercheurs et le public communiquent sur des idées
qui pourraient être concordantes.
Pour cette raison, les sciences se séparent
et se spécialisent pour mieux situer le caractère et la méthode de leur
investigation.
On réfléchira souvent à Kepler, astrologue officiel de !'Empereur,
rédigeant en secret le mémoire de ses découvertes en astronomie.
On relira
le texte de Descartes, un peu vite rangé comme philosophe: « S'il est possible
de trouver quelque chose, quelque moyen qui rende communément les
hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est
dans la médecine qu'on doit le chercher.
»
• Deux mémoires humaines
Ainsi donc, nous connaissons le répertoire des mages chaldéens, les
pratiques des sorciers ou des chamans, mais aussi toutes les techniques
élaborées lentement dans la poterie, le textile et la métallurgie.
Leroi
Gourhan retrouve les métiers des artisans de la préhistoire et il dégage deux
séries concomitantes : parfois nous assistons à un progrès si lent....
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