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La vie d.e Stendhal LES ANNÉES DE FORMATION Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble le...

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« La vie d.e Stendhal LES ANNÉES DE FORMATION Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est né à Grenoble le 23 jan­ vier 1783.

Son enfance est dominée par la tyrannie qu'exercent sur lui et son père et son précepteur, le noir abbé Raillane.

Il n'a pas sept ans quand meurt sa mère qu'il adore: •Ma mère, madame Henriette Gagnon, était une femme charmante et j'étais amoureux de ma mère (...) Je voulais cowrir ma mère de baisers et qu'il n'y eût pas de vête­ ments.

Elle m'aimait à la passion et m'embrassait souvent [ ...

] J'abhorrais mon père q•md il venait interrompre nos baisers.

» C'est sur son bon grand-père maternel, Henri Gagnon, qu'il reporte toute son affection.

Adepte des philosophes des Lumières, le vieil homme· l'initie à l'esprit de liberté; depuis sa terrasse, il lui montre les étoiles, lui explique comment les plantes se fiancent avec les abeilles pour faire du miel et contribue beaucoup à.l'évell de sa sensibilité.

!:exécu­ tion de Louis XVI est saluée avec joie par l'enfant qui confond la cause républicaine avec sa lutte personnelle et domestique contre le père. Quand un prêtre lui déclare, pour le consoler de la mort de sa mère, que Dieu l'a voulu ainsi, c'est le début d'une relation plus que difficile avec cet autre qu'on appelle aussi le Père, et surtout avec la plupart de ses représentants sur terre.

À !'École centrale de Grenoble, il se passionne pour les mathématiques dans lesquelles il voit autant une chance de fuir son milieu familial que l'exemple d'une pensée ferme et logique qui, chez lui, tempérera durablement la sentimentalité roman­ tique de sa génération. «L'ITALIEN » Ardent à l'aventure et désireux de vivre, il renonce pourtant à présenter le concours de l'École polytechnique pour s'engager comme sous-lieutenant dans l'armée d'Italie, derrière ce jeune Bonaparte qu'il servira jusqu'à sa chute.

De 1800 à 1815, il est un bon fonctionnaire Impérial et il participe même à la campagne de Russie.

Mais la monotonie de la vie militaire finit par l'ennuyer alors que s'affirme son goût pour le théâtre, et surtout pour l'opéra.

À l'inconfort des casernements, il préfère les raffinements de la vie mondaine et galante et recherche autant les plaisirs de l'esprit que la gloire des champs de bataille.

Milan, où il se fixe au retour des Bourbons et où il séjourne de 1814 à 1821, lui paraît une ville enchanteresse.

Dès 1820, il voue son cœur à ce pays «où les orangers.... »

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