La vie politique et économique du pays a été dominée par les accusations portant sur le financement par le cartel...
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La vie politique et économique du pays a été dominée par les accusations portant sur le financement par
le cartel de Cali de la campagne électorale du président Ernesto Samper.
Selon l'ancien trésorier de la
campagne Santiago Medina, la contribution des narcotrafiquants aurait atteint 6 millions de dollars.
Ces
accusations rendues publiques au lendemain de l'élection présidentielle de juin 1994 ont été confirmées
par le ministre de la Défense et responsable de campagne Fernando Botero Zea.
Arrêté le 16 août 1995,
le fils du célèbre peintre colombien n'a cessé de multiplier les révélations depuis la caserne où il est
incarcéré.
Ses déclarations ont permis l'ouverture d'une pro-cédure judiciaire et parlementaire contre le
chef de l'État.
L'enquête, menée tambour battant par le procureur général Alfonso Valdivieso a conduit à
la mise en examen de nombreux parlementaires et de trois ministres.
Ces révélations ont également
entraîné des démissions dans le corps diplomatique et dans la haute fonction publique.
Le 12 juin 1996,
un vote de la Chambre des représentants a définitivement innocenté le président.
Au plan international, cette situation a conduit les États-Unis à refuser à la Colombie, le 1er mars 1996,
son "certificat de bonne conduite" en matière de lutte contre le trafic de drogue, en dépit de l'arrestation,
en août 1995, des principaux chefs du cartel de Cali, les frères Rodríguez Orejuela, et de la mort, le 5
mars 1995, de leur principal associé José Santacruz Londoño.
La police a affirmé avoir détruit en 1995 30
476 hectares de cultures illégales, 600 laboratoires et saisi 59 tonnes de cocaïne.....
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