La vie politique nigérienne a été marquée en 2004 par une série de consultations électorales, qui se sont tenues dans...
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La vie politique nigérienne a été marquée en 2004 par une série de consultations
électorales, qui se sont tenues dans de bonnes conditions mais n'ont guère
changé la donne politique.
En juillet, les premières élections municipales du
pays (celles de 1999, contestées, avaient été annulées) ont permis d'élire 3 747
conseillers municipaux et maires pour les 265 communes du Niger.
La mouvance
présidentielle, regroupant le Mouvement national pour la société de
développement (MNSD), la Convention démocratique et sociale (CDS) et l'Alliance
nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), a recueilli 62 % des sièges,
tandis que les deux principaux partis de l'opposition, le Parti nigérien pour la
démocratie et le socialisme (PNDS) et le Rassemblement pour la démocratie et le
progrès (RDP), n'en totalisaient que 27 %.
Le 16 novembre, le premier tour de
l'élection présidentielle, qui opposait six candidats, voyait le même rapport de
force, Mamadou Tanja (MNSD), le président sortant, recueillant 40,67 % des
suffrages contre seulement 24,6 % pour Mahamadou Issoufou (PNDS).
Les quatre
autres candidats s'étant ralliés à M.
Tanja, l'issue du second tour, qui se
tenait le 4 décembre 2004, ne faisait guère de doute : Mamadou Tanja était réélu
président du Niger avec 65,5 % des voix.
Les résultats des législatives,
organisées le même jour, renforçaient encore la mouvance présidentielle
(regroupant le MNSD, le RDP et, rallié à M.
Tanja après la....
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