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La violence en philosophie

Publié le 09/09/2014

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philosophie

·  En reprenant la conception aristotélicienne du mouvement violent comme celui qui va contre la nature d'un être et s'impose à lui, on peut définir la violence comme ce qui s'oppose de rextérieurau mouvement intérieur d'une nature.

·  Si l'on consid�re que l'homme est un sujet doué d'une libre volonté, la violence sera toute contrainte physique ou morale visant à faire subir ou faire faire à un individu ce qui est contraire à sa volonté. Mais, si l'on admet que la volonté même d'un homme peut être conditionnée et aliénée. par les structures de son cadre social et les idéologies dominantes, il apparaît que la violence n'est pas nécessai­rement violente au sens habituel du mot.

·  Ainsi entendue dans son sens large et profond, la violence prend des formes et des modalités multiples. Elle peut être

            individuelle ou collective ;

            légale ou illégale (la peine de mort est une violence légale) ; — physique ou psychique ;

 

            manifeste ou insidieuse (propagande, éducation) ; — organisée ou anarchique, programmée ou spontanée.

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« LA VIOLENCE lier.

Cette agressivité recouv re les pufsions de mort en tant que tournées vers l'extérieur.

Or, les pulsions de mort constituent, avec les pulsions de vie auxquelles elles s'opposent, une catégorie fondamentale de l' in­ conscient.

• Les causes sociales : la délinquance, la crim inalité dépenden t évidemment des conditions socio-économiques.

La violence est ainsi souvent une répons e à la violence sociale de l'oppression et de l'exploitation.

2a LES APOLOGIES 'DE LA VIOLENeE Néce ssiré politiqu e de la viole nce •Quelques positions : - Selon Machiav e l, en politique seule compte l'efficacité.

La violence est donc souvent un mal nécessaire, en raison de la méchanceté même des hommes, mais pouvant contribue r à l'ordre, la justice et la paix.

- Selon Marx et Engel s , la violence joue dans l' hi stoire un rôle révolu ­ tionnaire car elle est le moyen permettant au mouvement social de détruire les formes politiques figées et mortes.

Elle est • l'accoucheu se de toute vieille sociétt! qui en porte une nouvelle dans ses flanc.!> • (Marx).

-La violence a aussi été considérée comme un principe régénérateur.

Aimi J05eph de Maistre et Proudhon voient dans la guerre un •fait divin•, une • révélation de la justice et de l'idéal•, la • discipline de l'huma­ nité».

G.

Sorel pense que seule la violence peut lutter contre la déca­ dence de la société en lui insufflant une nouvelle vigueur.

La violence fondatri c e d e la civilisation •Selon G.

Bataille, l'homme s'arrache à l'animalité en s'imposant des interdits (notammen t sexuels : cf.

le tabou de l'inceste) qui sont liés à la mon, expression de la violence.

Mais, si par ces interditS les hommes rejettent la violence el se séparent d'elle, ils se font simultanément violence à eux-mêmes, à leurs penchants et :i leurs désirs.

•Selon R.

Girard, les hommes sont réellement devenus hommes, c'est­ à-dire des êtres sociaux, le jour où ils expuls~rent d'eux-mêmes la violence en la projetant sur un homme transformé en victime émis­ saire et immolé par la collectivité.

Ainsi, c'est ce sacrifice, cet acte de violence qui fonde la société, et c'est lui que perpétue chaque société dans se; institutions, qui s'efforcent toujours de rejeter hors d'elle cette violence fondamentale, en la dirige. »

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