L’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2004 entre le gouvernement et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), active au nord...
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L’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2004 entre le gouvernement et
l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), active au nord de l’Ouganda depuis plus
de dix-huit ans, a engendré les espoirs de paix les plus sérieux depuis l’échec
des pourparlers de 1992-1994.
L’opération Poing d’acier lancée en 2002 par
l’armée ougandaise sur les bases arrière sud-soudanaises de la LRA a
considérablement affaibli le groupe armé et accéléré les désertions dans les
rangs des rebelles.
Plusieurs commandants ont été tués ou capturés, obligeant la
LRA à réorganiser sa chaîne de commandement.
Pourtant, le nouvel accès de
violence exercée contre les populations civiles à compter de février 2005 a
assombri le scénario d’une prochaine sortie de conflit.
Reprenant ses attaques
contre les villages, les camps de déplacés et les dépôts d’armes de l’armée avec
une intensité renouvelée, la LRA a multiplié meurtres, mutilations et
enlèvements.
Ensuite, le gouvernement a semblé avoir renoncé à une nouvelle
extension du cessez-le-feu pour revenir à une option exclusivement militaire.
L’actualité politique a été dominée par le processus de révision
constitutionnelle en cours depuis 2004 prévoyant le retour à un régime partisan.
Le référendum, programmé en juin puis juillet 2005, devait entériner cette
transition vers le multipartisme.
Mais la campagne référendaire a été perturbée
par la controverse autour d'un nouveau mandat de Yoweri Museveni.
Les manœuvres
visant à lever les obstacles constitutionnels empêchant le président ougandais
de se présenter à l’élection présidentielle de 2006 ont soulevé les vives
protestations des bailleurs de fonds, déjà préoccupés par la perpétuation de la
guerre au Nord, les dépenses de défense et le niveau de corruption de la haute
administration.
À l'intérieur, la polémique a semé la discorde parmi....
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