L'action se déroule à Florence au xvie siècle ; Florence était soumise depuis plus d'un siècle à la puissante et...

« L'action se déroule à Florence au xvie siècle ; Florence était soumise depuis plus d'un siècle à la puissante et tyrannique famille des Médicis.

Les Florentins, rassemblés autour des républicains, tentèrent de les chasser pour rétablir les libertés. - Acte I : en 1537, le duc Alexandre de Médicis exerce une cruelle tyrannie sur la ville de Florence : quiconque résiste à ses caprices risque la mort ou l'exil.

Débauché et vulgaire, il se livre aux orgies et aux insolences les plus grossières en compagnie de son cousin Lorenzo, jeune homme pâle et chétif, qui a reçu le surnom méprisant de Lorenzaccio. -Acte II : Exaspérées par la conduite du tyran, les vieilles familles républicaines organisent l'opposition autour de Philippe Strozzi, un humaniste hostile à la violence. Pendant ce temps, la marquise Cibo avoue en confession à son beau-frère, le cardinal Cibo, qu'elle a accordé un rendez-vous amoureux à Alexandre.

Le cardinal, sans lui en donner les motivations, l'encourage à entretenir de telles relations : il pourrait ainsi, grâce à elle, se ménager un rôle politique important.

Lorenzaccio s'entretient avec sa mère, Marie Soderini, qui évoque avec nostalgie le petit Lorenzino pur et vertueux d'autrefois.

Il se met à trembler et- lui annonce en termes mystérieux un grand événement à venir. Un peu plus tard, on assiste à une séance de pose : le jeune peintre Tebaldeo fait le portrait d'Alexandre.

Lorenzo profite de l'occasion pour dérober au duc sa cotte de mailles. -Acte III: Philippe Strozzi, dont les fils viennent d'être arrêtés sur les ordres du duc, s'entretient avec Lorenzaccio qui le dissuade de recourir à la vengeance : lui-même tuera Alexandre. DRAME Lorenzaccio ALFRED DE MUSSET(1810-1857) L'auteur Résumé L'action se déroule à Florence au xv1• siècle ; Florence était soumise depuis plus d'un siècle à la puissante et tyrannique famille des Médicis.

Les Florentins, rassemblés autour des ré­ publicains, tentèrent de les chasser pour rétablir les libertés. - Acte 1 : en 1537, le duc Alexandre de Médicis exerce une cruelle tyrannie sur la ville de Florence : quiconque résiste à ses caprices risque la mort ou l'exil.

Débauché et vulgaire, il se livre aux orgies et aux insolences les plus grossières en com­ pagnie de son cousin Lorenzo, jeune homme pâle et chétif, qui a reçu le surnom méprisant de Lorenzaccio. -Acte Il : Exaspérées par la conduite du tyran, les vieilles fa­ milles républicaines organisent l'opposition autour de Philippe Strozzi, un humaniste hostile à la violence. Pendant ce temps, la marquise Cibo avoue en confession à son beau-frère, le cardinal Cibo, qu'elle a accordé un rendez­ vous amoureux à Alexandre.

Le cardinal, sans lui en donner les motivations, l'encourage à entretenir de telles relations: il pourrait ainsi, grâce à elle, se ménager un rôle politique im­ portant.

Lorenzaccio s'entretient avec sa mère, Marie Sode­ rini, qui évoque avec nostalgie le petit Lorenzino pur et ver­ tueux d'autrefois.

Il se met à trembler et- lui annonce en termes mystérieux un grand événement à venir. Un peu plus tard, on assiste à une séance de pose: le jeune peintre Tebaldeo fait le portrait d'Alexandre.

Lorenzo profite de l'occasion pour dérober au duc sa cotte de mailles. -Acte Ill: Philippe Strozzi, dont les fils viennent d'être arrêtés sur les ordres du duc, s'entretient avec Lorenzaccio qui le dis­ suade de recourir à la vengeance : lui-même tuera Alexandre. Le jeune homme s'explique alors: il a feint de devenir le com­ plice du tyran et de s'associer à sa débauche pour s'approcher de lui et pour l'abattre.

Mais il finit par être prisonnier de son jeu : le vice est maintenant collé à sa peau.

Bien plus, il res­ sent l'inutilité de son projet : une fois le meurtre commis, il doute que les hommes soient assez vertueux, dans cette Florence corrompue, pour rétablir la république et la liberté.

Et pourtant, ce meurtre, il doit l'accomplir pour donner un sens à sa débauche et montrer aux hommes qui il est vraiment. - Acte IV : Lorenzo donne à Alexandre le rendez-vous avec la mort : il l'attire dans son appartement sous prétexte de lui ménager une rencontre avec sa tante, la belle et pure Cathe­ rine Ginori.

Le duc ne porte pas sa cotte de mailles, Lorenzo le frappe à mort. - Acte V : mais le meurtre s'avère un acte inutile : un autre tyran, Côme de Médicis, un fantoche cousin d'Alexandre, a été investi du pouvoir grâce aux menées de l'intrigant cardinal Cibo, qui compte toujours exercer une domination politique. L'asservissement de Florence se perpétue donc; les républi­ cains n'ont su que prononcer de belles paroles et sont restés inertes.

Lorenzo, réfugié à Venise, apprend que sa tête est mise à prix.

Dépossédé de son rêve et de son acte, il a perdu toute raison de vivre.

Il ne lui reste plus qu'à mourir : au mé­ pris de toute prudence, il sort et reçoit un coup mortel.

Son corps est jeté dans la lagune; quelques remous dans.... »