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L'ALBANIE AU XXe SIÈCLE L'Albanie est déclarée indépendante en 1913 par la conférence de Londres, réunie pour régler les problèmes...

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« L'ALBANIE AU XXe SIÈCLE L'Albanie est déclarée indépendante en 1913 par la conférence de Londres, réunie pour régler les problèmes territoriaux posés par les guerres balkaniques de 1912-1913.

Au cours de celles-ci, la Serbie, le Monténégro, la Grèce et la Bulgarie coalisés ont conquis les dernières possessions européennes (sauf la région d’Istanbul) de l’Empire ottoman.

Les Albanais, eux-mêmes en lutte pour obtenir l’autonomie dans le cadre de ce dernier, avaient alors proclamé leur indépendance (Vlora, 1912), espérant une reconnaissance internationale qui éviterait la partition de leurs territoires ethniques. Or, le nouvel État, fruit de marchandages entre les puissances, laisse échapper près de la moitié de ceux-ci : Kosovo, Macédoine occidentale, Çamërie.

Les frustrations qui s’ensuivent pèsent sur les rapports de Tirana avec ses voisins comme sur son évolution politique.

Celle-ci peut se diviser en cinq périodes : 1.

Théâtre d’opérations de la Première Guerre mondiale, l’Albanie connaît ensuite une forte instabilité politique, aggravée de manipulations extérieures ; 2.

Ayant pris le pouvoir par un coup d’État (1924), le chef de clan Ahmet Zogu (1895-1961), président de la République (1925), puis roi (1928) sous le nom de Zog Ier, favorise la pénétration des intérêts italiens ; 3.

Ayant conquis l’Albanie en 1939, l’Italie fasciste, alliée de l’Allemagne nazie, réalise après le démantèlement de la Yougoslavie une Grande Albanie incluant le Kosovo.

Le pays sera libéré par les partisans communistes d’Enver Hoxha, soutenus par les Partisans yougoslaves ; 4.

Le Parti communiste (rebaptisé ensuite Parti du travail d’Albanie) dirige l’Albanie de 1945 à 1992 de façon dictatoriale avec à sa tête E.

Hoxha puis Ramiz Alia (1925-). Un isolement croissant. L’Albanie s’appuie successivement sur des alliés privilégiés avec lesquels elle rompt ensuite : Yougoslavie (1948), URSS (1961), Chine (1978).

Cette attitude, qui s’explique par la crainte de la mainmise étrangère, camouflée en prétention à incarner.... »

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