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L'ANGOLA AU XXe SIÈCLE Colonie portugaise jusqu’en 1975, puis État indépendant, l’Angola a traversé le siècle sans qu’y éclose un...

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« L'ANGOLA AU XXe SIÈCLE Colonie portugaise jusqu’en 1975, puis État indépendant, l’Angola a traversé le siècle sans qu’y éclose un espace politique, seule la force armée décidant de l’exercice du pouvoir.

Premières tentatives d’émancipation, le Parti national angolais et la Ligue angolaise sont dissous en 1926, dès le putsch instaurant la dictature salazariste au Portugal. MPLA, FLNA, UNITA. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1950 que se forment des groupes indépendantistes.

En Angola, des intellectuels influencés par le communisme fondent le Mouvement populaire de l’Angola (MPLA), présidé par Mario de Andrade et, à partir de 1962, par Agostinho Neto (1922-1979), fils d’un pasteur méthodiste, médecin de formation.

En 1957 est créé en exil, au Congo belge, par Holden Roberto (Bakongo du nord de l’Angola, également protestant), le précurseur du Front national de libération de l’Angola (FNLA).

Les nationalistes déclenchent, en février 1961 à Luanda puis en mars de la même année au nord-ouest, l’insurrection anticoloniale.

Issue en 1966 d’une scission du FNLA, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) de Jonas Savimbi (1934-2002), fils d’un chef de gare, originaire du plateau central, établit son propre maquis, implanté dans le sud-est du pays. Œuvrant d’abord chacun pour son propre compte face à la puissance coloniale, puis se trouvant en rivalité dans les temps situés autour de l’indépendance qui donne lieu à une guerre civile et internationale -, les trois mouvements font l’histoire du pays à partir de leurs faits d’armes.

Ils parviennent, au début des années 1970, à fixer en Angola 50 000 soldats portugais dans la plus importante possession africaine de Lisbonne, grande comme la péninsule Ibérique et la France réunies.

Mais ils ne sont jamais, dans les faits, près de défaire l’armée coloniale.

Quelque 300 000 Portugais se sont installés en Angola en raison de la douceur du climat, de richesses agricoles et minières exceptionnelles : café, sisal, coton, fer, pétrole, diamants… En 1971, à peine 500 000 élèves « indigènes » sont scolarisés dans le primaire, 50 000 dans le secondaire, 2 600 dans le supérieur. Le 25 avril 1974, la révolution des Œillets ouvre la voie à l’indépendance. Signés en janvier 1975, les accords d’Alvor consacrent les modalités d’une transition que mettent en œuvre, à Lisbonne, le général António de Spínola et, à Luanda, l’« amiral rouge » Rosa Coutinho.

Cependant, faute de s’entendre au sein d’un gouvernement intérimaire, les mouvements de libération se combattent, le FNLA marchant sur Luanda, bastion du MPLA, pendant que l’UNITA s’empare du chemin de fer de Benguela et du port de Lobito, avec l’aide de l’armée sud-africaine.

L’enclave du Cabinda, très riche en pétrole, protectorat portugais depuis 1885 et qui a été rattachée à l’Angola, voit ses tentations sécessionnistes entretenues par des pays voisins. Guerre civile et internationale. Le 11 novembre 1975, le MPLA proclame l’indépendance mais ne peut défendre le régime qu’il met en place avec l’aide de soldats cubains, au prix de l’exode des colons portugais.

50 000 au plus fort de leur engagement, les « barbudos » resteront jusqu’à la signature des accords de New York, en décembre 1988, qui lient leur retrait à l’indépendance de la Namibie, jusqu’alors sous administration sud-africaine.

L’intervention.... »

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