Devoir de Philosophie

L'année 1990 a été moins brillante que les deux précédentes. Certes l'inflation est restée modérée (moins de 3%), le taux...

Extrait du document

« L'année 1990 a été moins brillante que les deux précédentes.

Certes l'inflation est restée modérée (moins de 3%), le taux de croissance s'est maintenu à 3% environ, et 200 000 emplois ont été créés au cours de l'année; mais il est apparu que le gouvernement aurait du mal à atteindre ses objectifs de réduction de la dette publique et du déficit budgétaire.

En effet, on a enregistré un ralentissement de l'activité dans un certain nombre de branches de l'industrie et même des services à cause, pour une large part, de la conjoncture internationale, mais peut-être aussi de la gestion imprudente ou trop optimiste de plusieurs grandes firmes. Le cas Philips a frappé l'opinion internationale, même s'il n'a pas été vraiment représentatif.

Après de mauvais résultats au premier trimestre 1990, le président de la firme a été contraint à la démission, son successeur a annoncé un plan de restructuration particulièrement rigoureux, comportant la suppression d'environ 50 000 emplois (sur 285 000), dont 9 000 aux Pays-Bas.

Les situations de Fokker (aéronautique), DAF (automobile) ou AKZO (chimie), pour l'industrie, KLM (transport aérien), Robeco (finance) ou Nedlloyd (transports), pour le tertiaire, ont témoigné d'un malaise plus large, dont les Pays-Bas n'ont cependant pas l'exclusivité si l'on en juge par la situation des firmes étrangères homologues.

La réunification de l'Allemagne (finalement bien acceptée aux Pays-Bas) et l'ouverture des marchés d'Europe orientale ont offert de nouvelles opportunités, même si, dans un premier temps, elles ont perturbé la monnaie et l'économie néerlandaises - le florin est aligné sur le mark et l'Allemagne est le premier partenaire commercial des Pays-Bas (environ un quart des importations.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓