Laos (1987-1988) Le gouvernement a annoncé le 24 avril 1988 que des élections législatives seraient organisées dans le courant du...
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Laos (1987-1988)
Le gouvernement a annoncé le 24 avril 1988 que des élections législatives
seraient organisées dans le courant du mois de juin.
L'événement est important
car, depuis l'accession du Parti communiste laotien (PCL) au pouvoir sans
partage (2 décembre 1975), la seule assemblée était le "Conseil suprême
populaire", désigné à l'époque, mais elle ne jouait aucun rôle.
Le vaste
remaniement ministériel attendu depuis le IVe congrès (novembre 1986) est resté
à l'état de projet.
Le général Sisawath Kheobounphan a été remplacé au ministère
de l'Intérieur par son principal assistant, mais il est toujours membre du
Bureau politique, commandant en chef de l'armée et préfet de Vientiane.
Deux
autres ministres (Construction et Transports) ont quitté le gouvernement en mai
1988.
Leurs portefeuilles ont été confiés à un membre suppléant du Bureau
politique.
La plupart des vice-ministres sont des technocrates non communistes.
Un grave accident frontalier à l'extrême-nord de la province thaïlandaise
(Phitsanuloke) a entraîné de sérieux combats en janvier et février 1988 ; le
Laos revendique en effet soixante-dix kilomètres carrés de terrain montagneux et
inhabité.
Alors que les diplomates se sont montrés incapables de régler le
différend, les commandants en chef de l'armée des deux pays, les généraux
Chaovalit et Sisawath Kheobounphan sont aisément parvenus à un accord de
cessez-le-feu le 19 février, qui a été respecté.
Autre fait marquant, la moitié des quelque 20 000 militaires vietnamiens....
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