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) Le 10 novembre 1987, le président du Niger, le général Seyni Kountché, s'est éteint dans un hôpital parisien. Il...

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« ) Le 10 novembre 1987, le président du Niger, le général Seyni Kountché, s'est éteint dans un hôpital parisien.

Il s'était imposé à la tête du pays en avril 1974 par un coup d'État militaire.

Sa mort est intervenue quelques mois après l'adoption au suffrage universel, le 14 juin 1987, d'une charte nationale, étape vers le retour à une vie constitutionnelle normale dont le processus était engagé depuis 1983 avec la mise en place du Conseil national de développement (CND).

Son successeur, le colonel Ali Saibou, chef d'état-major des forces armées, a été aussitôt désigné par le Conseil militaire suprême (CMS) qui reste l'instance dirigeante au Niger. Rompant avec la gestion autoritaire et très personnelle de son prédécesseur, Ali Saibou entend garder le cap et a su maintenir des relations acceptables avec son voisin libyen.

Attaché à une politique d'ouverture dans la continuité, il a géré avec fermeté mais habileté la grève à l'université de Niamey en janvier 1988 et celle des mines d'uranium d'Arlit, évitant l'intervention de l'armée. Cette politique s'est traduite, dès la fin de 1987, par la formation d'un gouvernement rénové, toujours présidé par Hamid Algabid, l'amnistie générale des condamnés politiques avec l'élargissement de Hamani Diori et de Djibo Bakari qui dominèrent la vie politique du pays avant et après l'indépendance (1960).

Le colonel Saibou envisageait, en avril.... »

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