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Le 1er octobre 1990, des réfugiés rwandais organisés en un Front patriotique du Rwanda (FPR), ont tenté d'envahir le Rwanda...

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« Le 1er octobre 1990, des réfugiés rwandais organisés en un Front patriotique du Rwanda (FPR), ont tenté d'envahir le Rwanda depuis le territoire ougandais. Cette invasion ayant été arrêtée, le problème des réfugiés rwandais dans l'Ouest de l'Ouganda s'en est trouvé encore aggravé.

Les dirigeants du FPR, officiers de l'Armée de résistance nationale de l'Ouganda (NRA), étant des proches du président Yoweri Museveni, l'image de ce dernier en a été d'autant plus ternie qu'il était alors président de l'OUA (Organisation de l'unité africaine).

Il ne pouvait, en effet, en avoir ignoré les préparatifs; aussi l'a-t-on accusé de duplicité.

Cette affaire aura révélé les limites de son autorité. Sur le plan international, l'invasion du Rwanda a envenimé les relations entre les deux pays.

Elle a, de plus, aggravé la tension latente avec le Kénya ainsi qu'avec le Zaïre.

Elle fut en revanche sans effet sur les rapports avec le Soudan, demeurés toujours aussi ambigus, et avec la Tanzanie, qui sont restés sans problème. Sur le plan militaire intérieur, malgré la reddition de l'Armée démocratique du peuple ougandais (UPDA) et le ralliement de son dirigeant Otema Allimadi, à la suite des accords d'Addis-Abéba de juillet 1990, la situation dans les régions de Kitgum et de Gulu est restée confuse.

Les "restes" de la secte du Saint-Esprit d'Alice Lakwenya se sont regroupés dans une Armée chrétienne démocrate du peuple ougandais sous la direction de Joseph Kony.

Dans le Nord-Est, l'Armée populaire unie (UPA) est restée active, commandée par Francis Eregu dit "Hitler". Dans le reste du pays, à l'exception des régions montagneuses du Ruwenzori à la frontière du Zaïre, la sécurité a été rétablie.

Profitant de cette situation, et stimulée.... »

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