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Le 21 juin 1998, Andrés Pastrana (Parti conservateur) a remporté à quarante-trois ans l'élection présidentielle, avec 51 % des suffrages....

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« Le 21 juin 1998, Andrés Pastrana (Parti conservateur) a remporté à quarante-trois ans l'élection présidentielle, avec 51 % des suffrages.

Cette victoire a mis fin à douze ans de règne du Parti libéral. L'ancien maire de Bogota et fils de l'ex-président de la République Misael Pastrana Borrero (1970-1974) a bénéficié de la forte mobilisation d'un électorat désireux de sanctionner le parti du président Ernesto Samper et son candidat Horacio Serpa (46,7 % des voix), l'ancien ministre de l'Intérieur.

Cette victoire a également été rendue possible par le ralliement entre les deux tours de la candidate indépendante, Noemi Sanin.

Cette dernière a été la véritable révélation du scrutin.

Au premier tour, le 31 mai, elle a brisé le traditionnel face-à-face entre libéraux et conservateurs, en obtenant 27 % des suffrages.

Par ailleurs, l'élection présidentielle a été marquée par une forte augmentation de la participation, avec seulement 41,4 % d'abstentions.

A.

Pastrana allait devoir compter avec le Parti libéral qui, lors des élections législatives du 8 mars 1998, a conservé la majorité au Congrès. De leur côté, les Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC, proche du Parti communiste, environ 12 000 hommes) avaient fait connaître leur préférence pour A.

Pastrana.

Le chef historique de la guérilla communiste, Manuel Marulanda, dit " Tirofijo ", a même rencontré A.

Pastrana avant son entrée en fonction, une première en Colombie.

L'Armée de libération nationale (ELN marxiste-léniniste, environ 6 000 hommes), l'autre grand mouvement de lutte armée, a fait de même dans les jours qui ont suivi le second tour.

L'ELN avait déjà ouvert la porte au dialogue avec l'administration Samper courant avril, avant la mort de son chef historique, le prêtre d'origine espagnole, Manuel Pérez.

En juillet, des rencontres entre des représentants de la société civile et des dirigeants de l'ELN ont eu lieu à Mayence (Allemagne).

L'armée n'est pas parvenue à réduire l'influence de la guérilla qui contrôle 600 des 1 050 municipalités colombiennes.

Début août, la guérilla a lancé une vaste offensive pour saluer le départ d'Ernesto Samper : les combats ont fait.... »

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